La guerre, toujours la guerre. Pour beaucoup de Canadiens, la guerre au Viet- nam est quelque chose de loïntain qui les laisse peut-être insensibles. Pourtant cette guerre est bien réelle, les soldats américains et tout le peuple vietnamien le savent. Avant de retourner au combat, ces marines font leur confession. Le Pa-

dre est protégé par un rempart de sacs de sable.

La presse catholique doit être attrayante, libre et objective

New York. Le pape Paul VI a souligné l'importance de lobjectivité avec laquelle les journalistes catholi- ques doivent informer leurs lecteurs sur Îles événements qui marquent la vie du monde.

Dans un message, qui a été lu à l'ouverture du 7e congrès mondial de la presse catholique, il affirme qu'une “presse libre aide ses lecteurs à mieux connaître pour mieux comprendre afin de mieux agir.

Le message, adressé à M. Raymond Manzini, président de l'Union inter- nationale de la presse catholique, rap- pelle que le “binôme vérité-liberté”, qui sert de thème à cette rencontre in- termationale, est fondé sur la parole du Christ: “La vérité vous rendra li- bre”.

Une presse libre, poursuit le Saint- Père, contribue à éclairer et à instrui- re les hommes dans un climat de charité et à les insérer dans la com- munauté humaine les solidarités na- turelles trouvent leur enracinement dans une participation vécue à la grande famille des enfants de Dieu.

Soulignant l'importance pour les ns

S. S. Paul VI

journalistes catholiques de respecter “les lois et les finalités” de l'instrument qu'ils utilisent, Paul VI les invite à fournir à leurs lecteurs “la presse at- trayante et de bonne qualité qu'ils re- cherchent”.

Cette condition est indispensable, é- crit le pape aux congressistes, “si vous voulez que vos articles soient diffusés et qu'ils exercent une influence grâce à laquelle vous pourrez remplir votre vocation de témoins de l’évangile que vous entendez être”.

Au sujet de l'influence de la presse,

le message note que “le journal ache- :

par besoin, par intérêt ou par envie, jugé sur sa qualité d'instrument d'in- formation, répand jour après jour tou- te une conception de la vie, un ordre de valeurs, une hiérarchie des fins, une vision du monde”.

En terminant, le pape affirme que le Saint-Siège fera tout ce qui est en son pouvoir pour faciliter leur tâche aux journalistes. .

Le congrès mondial de la presse catholique, réunissait quelque 800 dé- légués de toutes les parties du monde, dont 25 Canadiens.

.

Le Vatican dénonce James Bond

Voici ce qu'il faut penser de 007 que le dernier Weekend Magazine lou- ait en page S. #

: Cité du. Vatican. “L'Osservatore Romano” a dénoncé hier le personna- ge connu sous le nom de “Agent secret 007” comme étant un symbole de vio- lence, de vulgarité, de sadisme et de sexualité.

. Dans un commentaire, en page de cinéma, intitulé “Le cas de James Bond”, le quotidien du Vatican affirme que: rares sont les psychologues, les sociologues, les écrivains, les journalis- tes, les critiques littéraires et ceux qui font la critique des films qui n'ont pas

parlé de “Agent 007”. Puis ïl leur re- +

proche de s'être bien gardés de porter un jugement moral sur le personnage créé par Jan Fleming. .. : ne L'article dit que cette création est une façon détournée de faire l'apologie de -Jl’immoralité et que les films de Bond sont un dangereux mélange de violence, de vulgarité, de sadisme et de sexualité, | L’explication que donne un psycha- nalyste sur le comportement psychique des hommes est peut-être vraie, conclut l'Osservatore, mais il est également vrai que le mal présenté sous une for- me attrayante a un pouvoir séducteur des plus puissants sur la pauvre nature humaine affaiblie par le péché ori- ginel. +

Une université francophone serait possible dans les Prairies

Winnipeg. En unissant et concen- trant leurs efforts, les Canadiens fran- çais pourraient se donner une universi- de langue française, C’est ce qui est ressorti des discussions et échanges de vues devant la Commission royale d'en- quête sur le bilinguisme et le bicultu- ralisme, à sa dernière audience, mer- credi dernier.

On 2 précisé que cela pourrait signi- fier la concentration des ressources du Collège de Saint-Boniface au Manitoba, du Collège de Gravelbourg en Saskat- chewan et du Collège St-Jean d'Ed- monton, en Alberta.

Attention aux prophètes de mal- heur, Dans une récente allo- cutior prononcée à Port Hope, le gouverneur général, M. Vanier, mettait les jeunes Canadiens en garde contre ‘les sombres Cas- sandres qui se plaignent des con- ditions dans lesquelles notre pays vit présentement. Vous seriez surpris de voir comment les his- toriens, dans cent ans, porteront peu d'attention à ce que nous croyons être de graves inquiétu- des présentement. Hier, le gouverneur quittait Ottawa, ac- compagné de sa dame, pour une tournée de 22 jours à travers l'Ouest canadien. Les augustes visiteurs seront à fdmonton au début de juin.

L’Association des anciens élèves de Saint-Boniface a dit que cela avait été l'idée de Mgr Taché, le fondateur du Collège de Saint-Boniface, que cette institution devienne un jour une uni- versité française dans les Prairies. Le projet n’a jamais été réalisé faute de ressources financières suffisantes.

Interrogé par le P. Clément Cormier, C.S.C., recteur de l’Université St-Jo- seph, à Moncton, N.-B. qui est deve- nue l'université des Canadiens fran- çais les Maritimes, ceux-ci ont reconnu qu'une université française pour les Prairies pourrait vraisemblablement ob- tenir des subventions du gouvernement fédéral, des gouvernements des pro- vinces de l'Ouest ainsi que de la pro- vince de Québec.

+

On demande du français dans les écoles albertaines

Red Deer. L'enseignement du fran- çais devrait être obligatoire de la deu- xième à la douzième année dans les é- coles de l'Alberta, at-il décidé à la réunion annuelle de la Chambre de Commerce de cette province la se- maine dernière.

La résolution controversée, qui a été présentée par la Chambre de Com- merce de Calgary a été approuvée une fois que les délégués eurent rejeté une clause déclarant ce qui suit: “La con- naissance de da langue française est nécessaire à l'unité nationale et à no- tre prestige sur la scène internationa- le”.

À Edmonton, le Dr W.H. Swift, sous- ministre de l'Education a noté que l'enseignement du français n'est requis présentement dans aucune des années du cours primaire et supérieur.

Le français est enseigné sur une base facultative dans toutes les écoles de la neuvième année à la douzième année.

D'autre part, plusieurs commissions scolaires de l'Alberta offrent l’enseigne- ment du français aux cours supérieur et primaire. À Edmonton, l’enseignement du français est dispensé dans certaines écoles à compter de la quatrième an- née.

+

La facon de nommer les juges est une honte

Calgary L'administration de la justice au Canada est menacée de mé- diocrité judiciaire, a déclaré un pro- fesseur de droit de l’université d’Alber- ta.

Le professeur William H. Angus, de la faculté le droit de l’université d'Ed- monton, a déclaré que la méthode de nommer les juges constituait une “honte nationale”.

I] a jeté le blâme de cette situation sur l'article 96 de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique. Cet article don- ne au gouverneur général, et tradi- tionnellement, au cabinet fédéral, le pouvoir de nommer les juges des cours supérieures, de districts et de comtés dans chaque province.

“Le gouvernement fédéral est a- mené à demander l'avis à des sources provinciales, a-t-il continué, et peut-ê- tre à se toumer naturellement vers J’or- ganisation du parti dans cette provin- ce.

“Par conséquent, les membres mi- litants du parti peuvent influencer le choix quand un poste de juge devient libre.”

Le professeur Angus a qualifié le résultat de “trafic d'influence vraiment dégoûtant et machinations politiques du plus bas étage”.

11 a déclaré que le procédé “mettait en évidence presque toutes les qualifi- cations contraires aux qualités d’un vrai bon juge”. Le professeur a déclaré que le Canada possédait peu de juristes compétents et éminents, et il a ajouté que “la nation ne pouvait se permettre de se donner des juges de deuxième ou de troisième orlre”.

+

Les Etats-Unis

VOLUME XXXVII

EDMONTON, ALBERTA

(A.C.F.A. F.C.F.C.)

Me Lucien Maynard, c.r., réélu président général de lA.C.F.A.

Me Lucien Maynard, CR, ancien procureur général de la province, a bien voulu accepter de se dévouer du- rant un second terme comme président de lJ’Association Canadienne-française de l'Alberta. En lui offrant de nouveau cette responsabilité, les membres du Conseil général réunis en assemblée ré- gulière, jeudi le 20 mai dernier, ont voulu reconnaître l'excellent travail ac- compli par Me Lucien Maynard durant son premier terme d'office. Ils ont voulu également lui permettre de réali- ser et de perfectionner les nombreux projets qu’il a lancés au cours de la der- nière année.

Les deux vice-présidents de l'Asso- ciation ont également été réélus dans leur fonction; ce sont le Dr Joseph-P. Moreau, M.D. et Monsieur le profes- seur Roger Motut.

Afin de permettre à l'Exécutif de se rencontrer facilement et aussi sou- vent que nécessaire et en conformité avec une entente établie il y a déjà plusieurs années, les membres de l'Exé- cutif ont été choisis surtout parmi les représentants de la ville d'Edmonton. Ce sont Mme Charles Lefebvre, Mes- sieurs François Baïillargeon, Gérard Diamond, Emilien Dupuis, Me Ber- nard Lavallée, Me Lucien Maynard, C.R., Monsieur Bernard Montpetit, le Dr Joseph-P. Moreau, M.D. Mon- sieur Roger Motut et Monsieur Jules Van Brabant. Monsieur Bernard Mont- petit est de St-Albert et Monsieur Ju- les Van Brabant est de St-Paul,

L'on se souvient qu'au cours le l'as- semblée générale annuelle des mem- bres tenue le 8 mai précédent, les co- mités régionaux avaient été invités à nommer des représentants qui devien- draïient membres du Conseil général. Voici le nom de ceux qui au cours de Pannée 1965-66 représenteront leur ré- gion respective:

Région d'Edmonton: =

tous les membres de l'Exécutif ci- haut mentionnés plus le Dr René Boi- leau, M.D., Monsieur Charles-Emile Joly, Me Lionel Tellier, C.R. et Mon- sieur Laurent Beaudoin.

Région de Morinville-Legal:

Messieurs Alphonse: Nobert de Mo- rinville et Albert Blanchette de Vimy. Région de Calgary:

Me Jean-Louis Lebel et Monsieur 2

La guerre contre le crime

Alors que les Etats-Unis font énormément pour relever le tiers-monde économiquement et pour le protéger contre la menace communiste, il fait hélas beaucoup pour donner son genre de vie à ces. peuples sous-développés, pour amolir la volonté et affaïblir la

moralité de ces peuples.

Dans la colonne actualité, on parle des films et des annonces qui scandalisent ces pauvres peuples. D'un côté on donne de l'argent et des techniciens pour aider ces pauvres gens, de l’autre on leur don- ne de la pâture pour les bas instincts: films, livres, périodiques . . . ces peuples-là reçoivent bien plus de saletés de la part de l'Amérique que de la part des communistes russes et chinois. C’est à notre honte.

‘Médecin, guéris-toi toi-même’. Il faudrait que les Etats-Unis mettent de l’ordre dans leurs moeurs, c’est grand temps. Et le Ca- nada aussi, Nous vivons dans l’abondance, notre vie matérielle est remplie de confort, et notre vie humaïne s’achemine vers le paganis- me et la pourriture, parce qu’on n’a pas su mettre le frein à la litté- rature et aux films pornographiques.

Nous publions un article de Le Magazine MacLean qui met le doigt sur le grand bobo des Américains .. . et des Canadiens aussi.

L'avenir des U.S.A. peut se jouer en Amérique aussi . ..

Décidément le président Johnson ris- que de se tailler dans l'Histoire une réputation de . . . guerrier. Outre sa guerre contre la pauvreté, sa guerre contre le racisme et sa guerre au Viet- nam, voilà qu’il annonce le déclanche- ment, avec fracas, de la guerre contre le crime. Il n’est pas de jour en effet sans que les journaux des grandes villes américaines ne décrivent la série de crimes atroces, absurdes, horribles com- mis la veille. Ces crimes la plupart du temps sont commis sous l'oeil de di- zaines de spectateurs indifférents ou à portée d'oreille de voisins qui de- meurent sourds aux cris des victimes. Une enquête du F.B.I. vient de révé- ler que depuis 1958 l'indice de crois- sance du crime est cinq fois l'indice de croissance de la population. Encore par crime n'est-il ici question que des crimes graves: viols, meurtres, vols à main armée, Il s'agirait, d’après ce rapport d’une baisse dramatique du niveau de la moralité publique. Les nombreux comptes rendus d’apathie, de cynisme, d’indifférence des témoins des crimes les plus odieux, qui ne bougent pas d'un pouce pour venir au secours des victimes, corroborent cette thèse. Tel jour, une bande de 200 blousons noirs envahissent une petite ville de Californie qu'ils mettent à feu et à sang, frappant les vieillards à coup de bottes, violant les mineures, sacca- geant les vitrines et les voitures; un au- tre jour une réunion de 300 jeunes dans un restaurant populaire du New Jer- sey se termine par une bagarre san- glante.

Ce climat de violence tend d’ailleurs à faire boule de neige puisque des “milliers de femmes, rentrant de leur travail, portent à présent des couteaux et des pistolets dans leurs sacs et par- fois, mues par un soupçon précipité,

abattent ou poignardent un passant in- nocent.

Une vie défigurée

Sociologues, criminologistes, urba- nistes et psychologues se perdent en conjectures. Il s'agirait, selon les uns, le l'entrée en adolescence des millions de “bébés de guerre” privés de pères et de foyers stables. D’autres attribuent la vague de crimes au fait que plus de la moitié des mères américaines tra- vaillent et par conséquent ne consacrent pas à leurs enfants le temps qu’il fau- drait. Certains remarquent que la “hausse” est plus accentuée dans Îles pays nordiques, prospères, développés, que dans le monde sous-développé. Ajoutons à cela que la fameuse Maffia, ou Cosa Nostra, est devenue une des plus grosses affaires du pays: non à cause du trafic le la drogue, du jeu, de la prostitution et de l’usure qui lui rapportent dix milliards par an, mais par sa mainmise sur des milliers d’af- faires “légitimes”, banques, agences en bourse, entreprises de camionneurs, a- gences immobilières, restaurants, etc.

C'est contre tous ces aspects du crime que le président Johnson vient de déclarer la guerre—une guerre qui sera menée sur plusieurs fronts à la fois, législatif, policier (plus amples et plus efficaces moyens de répression) et préventif (efforts d'assistance socia- le, d'aide psychologique, d'éducation, d'orientation). Aucun effort ne sera épargné et il ne sera pas lésiné sur la dépense. Comme l’a reconnu le prési- dent lui-même, c’est tout lavenir du pays qui dépend du sort de cette guerre menée, non dans les jungles d’Indo- chine, mais au coeur des cités améri- caines.

Louis Wiznitzer

Lucien Auclair. Région de St-Paul:

Messieurs Jules Van Brabant de St- Paul, Gilbert Hébert de St-Vincent et Wilfrid Desaulniers de Lafond. Région de Bonnyville:

Messieurs Georges Boisdlair de Bon- nyville, René Dallaire de La Corey et Jean-Paul Campeau de Fort Kent. Région de la Rivière-ln-Paix:

Messieurs Gérard Maisonneuve de Falher, Bernari Boulet de Guy, R.P. A.M. Bugeaud, o.m.i, de Falher, Mes- sieurs Jacques Moquin de Guy, Roger Houle de Girouxville et Ovila Morisset- te de St-isidore.

Après que les officiers et les mem- bres de l'Exécutif de PA.C.F.A. furent älus, Messieurs Léo Ayotte et Eugène Trottier ont été respectivement nom- més trésorier-général et propagandiste de YAssociation. De son côté, le père Jean Patoine, o.m.i., a été renommé se- crétaire-général de l'A.C.F.A.

Le Conseil général dont il est ques- tion plus-haut sera complété par les représentants des différents organismes suivants: L'Association des Educateurs Bilingues de l'Alberta, d'Association des Commissaires Bilingues de l'Alberta, Radio-Edmonton Limitée, la Fédéra- tion des Caisses Populaires Bilingues de l'Alberta, CARDA de la Rivière-la- Paix, CARDA de St-Paul, le Collège St-Jean, le Collège Notre-Dame de la Paix de Falher, le Petit Séminaire de St-Paul, l’Académie Assomption, le directeur de La Survivance, le repré- sentant du Conseil de la Vie française, ainsi que les deux visiteurs d'écoles soient Monsieur l'abbé Alcidas Ricard pour Je diocèse de St-Paul et le père Joseph Forget, o.m.i., pour le Vicariat de Grouard.

.

Une autre voix anglophone:

MERCREDI LE 26 MAT 1965

er

Radio-Canada a besoin de nettoyage

Selon les cotes morales de l'Office catholique national des techniques de diffusion, voici comment sont classés les 35 films à long métrage qui pa- rurent sur les écrans de Radio-Canada (réseau français) durant la première quinaîne de mai: un nettement à pros- crire, six à déconseiller; onze qui con- viennent aux adultes, mais avec des ré- serves; douze qui ne conviennent qu’aux adultes; quatre que peuvent voir sans danger les adolescents: un seul conve- nable pour tous.

Et ces longs métrages ne passent pas seulement en fin de soirée.

Et tout celà est payé par le contri- buable, et les messieurs qui organisent ce déniaisement systématique du peuple ont des salaires plantureux que le con- tribuable paie encore.

Est-ce que le réseau anglais est beaucoup plus net?

+

L'unité du pays se fera

par la volonté

Montréal. —— Les Canadiens doi- vent cesser d'envisager le biculturalis- me comme une calamité et apprendre à voir dans cette diversité un défi sti- mulant, a déclaré un professeur d’uni- versité aux délégués du Conseil natio- nal des femmes juives réunies dans Ja Métropole.

“Nous ne sommes pas obligés de sui- vre l'exemple des Etats-Unis et fondre tout dans un même creuset, a dit M. Charles Taylor, professeur de sciences politiques à l'université McGill Avec deux cultures dominantes nous ne pou- vons faire le “melting pot” américain. Nous avons la possibilité d’accomplir une grande chose”,

“La solution, a-t-il dit, n'est pas que tous les Canadiens apprennent le français mais que ceux qui veulent ê- tre français puissent l'être et ceux qui veulent être anglais puissent l'être éga- lement et que les uns et les autres puis- sent être intégrés au pays.

Le problème du nationalisme au Québec est conditionné par le problè- me du sous-développement des régions rurales. Ce sous-développement a exis- dans les autres parties du Canada et a toujours été un handicap aussi grand

des Canadiens à l’unité canadienne que la dualité des cultures.

Le pays a toujours été dirigé à l'a- vantage des Canadiens d'expression an- glaise -— Je noyau central du Québec et de l'Ontario. Ce qui explique que divers autres groupes aient ressenti, à un moment ou l’autre, la même insa- tisfaction que les Canadiens français du Québec d'aujourd'hui.

Le problème est de créer un nouveau type d'unité canadienne dans laquelle personne ne se sentira exclu. Le Cana- da est un pays divisé en régions existent de graves inégalités. Le pays non à cause de la nature mais par des actes de volonté. Pour que le pays survivre, il faut prendre la décision d’é- tre “un”; cela n’est possible que si nous avons un objectif commun.

Ce but a poursuivi M. Taylor, doit être le développement économique du pays. Mais avant d'atteindre cette fin, il est nécessaire que les Canadiens se demandent s'ils désirent former un pays. La volonté, l’acte volontaire, sont nécessaires avant que nous réalisions un pays qui a fait de l'adversité une vertu.”

QT 9

Jubilé d'or de M. et

Récemment, M. et Mme Alphonse Brosseau marquaient leur cinquantième anniversaire de mariage, dans une fête qui réunissait leurs huit enfants et leurs 23 petits-enfants, ainsi qu'un bon

* nombre de parents et d'amis venus sur-

tout du district de St-Paul-Bonnyville.

à St-Albert, M. Brosseau était :

le fils du premier marchant canadien- français de l'Alberta. IL étudia au pe- tit séminaire de Mgr Grandin.

IL épousa Mile Hazel Latimer à Brosseau en avril 1915, et alla s'établir à St-Paul, et de à Bonnyville. Ils élevèrent leur famille à St-Paul et Bon- nyville. De leurs huit enfants, deux s'occupent du magasin familial à

Bonnyville, Wilfrid et Paul; Laurent

Mme À. Brosseau

est également à Bonnyville. À Ed- monton, il y a l'avocat Georges Bros- seau et le benjamin, Jean, qui prend sa maîtrise en éducation à l’Université. Leurs trois filles (Agnès, Jeanne et Hélène) sont à Edmonton également, et mariées. |

M. Alphonse Brosseau a toujours été actif dans la politique et les organisa- tions canadiennes-françaises. Il fut longtemps membre du bureau de di- rection de l'A.C.F.A., et donna un bon coup de main pour lancer CHFA.

Depuis plusieurs années nos jubilai- res demeurent en ville, mais ça n’em- pêche pas M. Brosseau d'aller souvent

_voir ses amis de St-Paul et de Bonny-

ville.

_ Survivance

Organe officiel des Associations francaises de l'Alberta et de la Colombie

No 29

bon grain et ivraie dans

l'actualité

[] Le Saint-Siège et la Républi- que de Zambie ont décidé d'éta- blir des relations diplomatiques. Ce pays est le huitième du con- tinent africain qui entretiendra des rapports diplomatiques avec le Vatican. Le Canada et les E- tats-Unis, tout comme la Russie et la Chine rouge, n’ont pas en- core jugé bon d’avoir leurs re- présentants auprès du Saint-Si- ège. : [1] Il y à 365,252 sujets canadiens qui demeurent aux Etats-Unis. S'il y à parmi eux un certain nombre de bûcherons et d'emplo- yés de manufacture dans l'Est américain, il y à encore un très grand nombre de ces Canadiens qui sont des spécialistes, des ex- perts dans leur ligne . .. et voilà qui est une perte pour le Canada. De juin 1963 à juin 1964, le Ca- nada à ainsi perdu 1,592 sujets ‘qualifiés’.

C7} Naïssance de Add-Can à Ed- monton: un groupe de narcoma- nes promet de s’entr'aider pour sortir de leur misère, avec des méthodes semblables à celles des Alcoholic Anonymous. On croit que c’est une première tentative au Canada,

O1) Au parlement de la Nouvelle- Delhi, on s’insurge contre les films de l'Ouest (américains sur- tout) qui changent leurs concep- tions. Par exemple, en Inde, on n'est pas habitué à ces sempiter- nels embrassages et à ces scènes érotiques. Un Indien qui se res- pecte n’embrasserait jamais une femme, fut-ce la sienne, publi- quement. On sent que ces films exotiques ont un effet délétère sur les gens, et on le déplore. Ici aussi on le déplore, maïs on n’en fait rien.

C1 Tout le trouble qu’on prend pour faire venir des animaux en santé! Des éleveurs canadiens ont acheté 124 bovins de race Chaloraiïise, en France, mais ils ne les auront pas avant le prin- temps prochain: un vétérinaire d'Ottawa examinera chacun de ces bovins dans les fermes ils sont présentement...les bovins se- ront en quarantaine à Brest ils seront soumis à une série d'é- preuves sanitaires . ., ils arrive- ront ensemble à Grosse Ile, Qué. fin d'octobre, et y seront gardés pendant trois mois avant d'être acheminés chez les acheteurs .., si un seul à des signes de fièvre aphteuse, tous seront abattus. Voilà! Pour films et revues por- nographiques, on ne semble pas se donner tant de mal,

[1 Il a 63 ans ce monsieur d’In- dianapolis qui vient d'obtenir son divorce . .. avec la permis- sion de faire une visite de deux heures à son chien que l’épouse garde .., toutefois, faudra qu’il soit accompagné pour cette vi- site canine hebdomadaire, afin d'éviter les prises de becs.

[1 Avec le décès du boxeur Lu- cian ‘Sonny’ Banks trois jours après un combat, c’est le 64e pu- giliste qui meurt dans l'arène ou des suites de coups reçus dans l'arène, depuis cing ans. Aussi continue-t-on de se demander si ce sport, tel que pratiqué à l’é- chelon professionnel n'est pas immoral.

C1 Vendredi dernier, la police de Toronto a ordonné qu’on enlève une peinture immodeste d'un mu- sée de Toronto . . . nous allons entendre -les hauts. cris, de la part de ceux qui croient que tout est permis et quil faut à tout prix déniaiser le monde.

O1 L'Occident a envahi l’Orient avec ses films et sa littérature, même avec sa publicité à laquel- le nous sommes habitués. Mais l'Orient se rebiffe ici et là. A Formose, on est fatigué de voir comment les annonces commer- ciales à la TV s’orientent vers et pivotent autour du sexe: il faut une saveur sexuelle pour annon- cer une tablette pour le rhume aussi bien qu'un tissu quelcon- que. Comme nos voitures sont an- noncées avec une jeune fille très légèrement vêtue. A Formose, on dit tout haut que ces annonces sont une offense au bon goût et une insulte à l'intelligence . .. ici, on ne dit rien tellement on y

est habitué. + +

Familles terriennes

Edmonton. Le département de l'agriculture est prêt à recevoir les noms des familles susceptibles d’en-

- trer dans la liste des ‘Master Farm Fa-

milies. Ils s’agit d’une famille terrien- ne qui a bien réussi sa vie sur le plan économique et social. Les agronomes reçoivent présentement les suggestions qui doivent être signées par trois fa- milles du voisinage. Ÿ aura-t-il de nos familles franco-albertaines honorées cette année? Nous le souhaitons.

anti

Page 2

Conclusions du mémoire de

McGill University

Conclusions

83. “Le Canada est un pays bilingue et bicul- turel”. Il ne fait aucun doute que cette décla- ration exprime le “sine qua non” de notre exis- tence nationale. Lui donner sa réalité et sa

signification est done un impératif canadien.

qui doit engager tous les hommes de bonne volonté.

84. De plus, sa réalisation requiert la recherche de réponses à plusieurs des questions qui ont été soulevées dans ce rapport. Par exemple, dans quelle mesure le Canada est-il un pays bilingue et biculturel? A quel degré devrait-il l'être? Quels en sont les bénifices pour tous? Quelles sortes d’accommodements politiques et constitutionnels devraient être faits? Quel de- vrait être le rôle du gouvernement fédéral et des gouvernements provinciaux? Celui des deux communautés linguistiques? Est-ce que la communauté de langue anglaise du Québec a un devoir particulier ? Quel est le rôle des uni- versités ?

85. En voulant trouver une réponse à ces ques- tions. McGill University en est venue aux con- clusions suivantes:

a) La tâche fondamentale de la vie politique et sociale du Canada aujourd’hui est la re- construction du gouvernement et de la société ‘avec des conséquences qui affectent la struc- ture du fédéralisme canadien dans son ensem- ble et les aptitudes que les Canadiens de langue anglaise et de langue française devront dorén- avant adopter entre eux en élaborant une so- ciété biculturelle.

b) Un Canada viable semble maintenant possible si un effort positif est fait pour faire admettre le fait que le Canada est composé de deux grandes cultures et de deux grands grou- pes linguistiques, et non pas deux races, et que l'existence de ces deux cultures et langues re- présente une occasion extraordinaire d’enri- chissement pour les deux communautés.

c) Un aspect de leur enrichissement sera certainement l’apparition d’une nouvelle ea- tégorie d'individus dont la participation aux deux cultures est tellement intense qu'ils se trouveront également à l'aise dans l’un ou l'autre milieu. El sera ainsi possible un jour de donner au Canada et au monde, une nouvelle et véritable “personnalité canadienne” dans le plein sens du mot.

d) L’avenir du fédéralisme canadien dépend d’une succession de nouveaux rapports entre les deux groupes avec une modification du con- cept de “minorité” et de “majorité” qui a pré- valu jusqu’à maintenant. Ceci veut dire tout particulièrement que les Canadiens de langue française pourront se sentir chez eux, non seu- lement au Québec, mais dans le reste du pays, et qu'ils pourront également avoir l’occasion de s'épanouir librement partout au Canada, sans le sentiment d’appartenir à une minorité. Il est donc regrettable que l’évolution de la communauté de langue française dans les au- tres provinces ait été affectée défavorablement, par une acceptation généralement restreinte de la culture française dans ces provinces et, en général, par le manque d'appui et de protec- tion des pouvoirs publics.

__ e) L'avenir du fédéralisme canadien exige que les Canadiens examinent le concept et la pratique du gouvernement fédéral et de son administration afin qu’ils evoluent selon des nôrmes plus aptes à satisfaire ces nouvelles as- pirations et à refléter notre biculturalisme de façon tangible.

f) Le principe énoncé au paragraphe d) sous-entend que les Canadiens de langue an- glaise du Québec doivent être considérés com- ie des Québécois et qu'ils ont droit à la pleine protection et à l’encouragement de l'intégrité de la vie de leur communauté. Ceci veut dire que plusieurs Canadiens devront abandonner leur conception stéréotypée des uns et des autres. :

g) Les 2 groupes linguistiques, nonobstant le lieu ils se trouvent, devront développer un intérêt et une compréhension réciproques réels. Trop souvent l’ignorance et l'indifférence ont été des causes inutiles de friction et d’anxiété. Il va sans dire que ce sera la responsabilité des agences gouvernementales à divers niveaux et d'institutions variées de mettre à la disposi- tion des Canadiens les moyens par lesquels ils pourront s’étudier, s’évaluer et s’apprécier ré- ciproquement.

h} Nonobstant la nature de l’avenir du Ca- nada, toute suggestion qu’une société biculturel- le serait synonyme d’une société à 2 races est tout à fait incompatible avec le caractère de la population canadienne d’aujourd’hui, composée de différents groupes ethniques. Si une associa- tion des deux nations et cultures qui sont à l’o- rigine du pays peut avoir ‘une certaine valeur historique, un tel concept n’a aucune signifi- cation, aujourd’hui, sinon sur le plan culturel. Il n’y a pas de Canadiens de deuxième ordre et l'avenir d’une saine société canadienne dé- pend, non seulement de la reconnaiïsance, de la vitalité et de la pertinence des deux cultures, mais également de la vitalité et de la pertinence de tous les groupes minoritaires autres que français et anglo-celtiques qui font partie de la population canadienne d’aujourd’hui.

i) L'on ne peut nier toutefois que la cul- ture française au Canada est encore menacée. L'on pourrait même dire que la culture fran- çaise est dans un “état de siège” sur ce conti- nent américain en général et au Canada en particulier. Ceci représente un lourd fardeau que tous les Canadiens doivent cependant par-

à la Commission B et B

tager, si l’on veut établir la viabilité de notre “bi-nationalisme” et réaliser la promesse et la richesse de notre dualité de culture.

j) Toutefois, l'épanouissement du Canada français ne peut se faire dans un vide. Il fait partie d’une mosaique complexe de forces et de facteurs qui façonnent la dualité canadiene. Nombre d’études et de recherches seront re- quises, en vue de saisir, avec un certain degré de certitude, la nature de la situation au Ca- nada et la multiplicité de ses défis. Il serait téméraire d'imaginer l’existence de solutions définitives à ces problèmes qui sont loin d’être pleinement compris. C’est à l’honneur de la Commission Royale d’avoir entrepris un pro- gramme intense de recherches, afin de tracer la voie pour une analyse plus complète et va- lable de notre vie nationale.

k) Même si l’on doit accepter que le Québec est à l’origine du fait français en Amérique du Nord, il n’en reste pas moins la patrie d’un cinquième de sa population composé de Cana- diens de langue anglaise. Aueune conception de l'avenir du Québec, par conséquent, ne peut avoir de sens si la dualité fondamentale du Québec lui-même, au sein de la dualité du Canada, n'est pas reconnue.

1) La communauté de langue anglaïse du Québec est le principal intermédiaire entre le Canada anglais et le Canada français. Peut- être n’a-t-elle pas assumé ce rôle de facon dé- libérée et qu'il lui fut échu par les circonstan- ces de l’histoire et de la géographie, Mais c’est un rôle qui doit être maintenant encouragé et mis en valeur de façon consciente. Le Québécois de langue anglaise aura besoin d’encourage- ment, d'assistance et, à vrai dire, de stimula- tion de la part de ses compatriotes, afin de jouer le rôle spécial qu’il -doit remplir dans le développement d’un bilinguisme et bicultura- lisme significatifs.

m) Ce qui précède s'applique à fortiori à la communauté de langue anglaise de Montréal et à ses principales institutions culturelles et éducatives. Un pont est un moyen utile de réu- nir deux rives mais n’est pas suffisant comme point de rencontre lorsque deux communautés peuvent exercer une action réciproques et s’en- richir mutuellement. La ville de Montréal cons- titue un lieu de rencontre il est possible de construire un biculturalisme unique et fécond. Lorsqu’on aura écrit l’histoire de l'expérience biculturelle canadienne, ce sera essentiellement l’histoire de deux villes, Montréal et Ottawa. L'une est le champ principal des contacts cul- turels, l’autre des accommodements politiques.

n) Dans le Québec et le Canada contempo- rains, McGill University a un rôle spécial à jouer, car nulle autre université ou groupe de lettrés au Canada ne peut avoir aussi facile- ment accès à la communauté de langue fran- çaise.

Tous les efforts doivent être déployés pour utiliser les relations de MeGill avec la com- munauté de langue française du Québec avec le Canada de langue anglaise et la communau- internationale en général, afin de fournir un lieu de rencontre pour échanges d'idées et pour favoriser de façon tangible la compréhen- sion entre le Québec et ses voisins du Canada et d’ailleurs. En se réalisant pleinement en tant qu’université, McGill ne peut que servir la so- ciété la société du Québec et la société du Canada.

o) Néanmoins toutes les universités du Canada ont un rôle à jouer dans le développe- ment d'une image vraiment bilingue et bicultu- relle, Car c’est sur elles que s’appuie l’élan de la recherche entreprise par la Commission Ro- yale. Les recherches font toujours ressortir l’utilité d'une colaboration entre les universités du Canada anglais et du Canada français. Leur coopération dans l'étude humaine et sociale conjuguée d’une société biculturelle serait dans la meilleure tradition des sciences morales et sociales.

p) La société du Canada a atteint un haut niveau de réalisations techniques et un système politique que caractérisent la stabilité et une tradition de civilisé. Beaucoup de sa force cré- atrice dépendra alors des institutions d’ensei- gnement supérieur, la recherche et les va- leurs civilisatrices peuvent s’alimenter dans une ambiance de liberté académique. La liber- qu’a l’université de choisir les matières à enseigner et à étudier est un élément essentiel du monde civilisé. La réalisation des buts dé- crits dans ce rapport dépendra en grande me- sure, de la capacité des universités du Canada d'accomplir la tâche à laquelle ils font face.

q) Le principe fondamental de ce mémoire consiste en ce que la présence d’un bilinguisme et d’un biculturalisme approfondit la connais- sance de deux cultures et permet à l’homme de s'améliorer et de s’élever intellectuellement.

Pour reconnaître pleinement ce principe, il ‘faudra y apporter de l'imagination, de la bonne

volonté et en plus beaucoup de patience, Recommandations : 1 Tout en reconnaissant que les fins de l’en- seignement supérieur en général transcendent les contingences de langue et de culture, MeGill University accepte toutefois pour sa validité historique et sa nécessité immédiate, la con- ception d’un Canada envisagé comme état fédé- ral, incarnant une association des cultures fran- çaïises et anglaises, dans un cadre constitution- nel qui favoriserait le développement de cha- cun des partenaires. Par consétquent, Me Gill university recommande

suivre)

LA SURVIVANCE

Hebdomadaire publié tous les mercredis à 10010 - 109ème rue, Edmonton, Alberta.

Tél: Direction: GA 2-0388; Imprimerie: GA 2-4702

Journal Hapndent en politique et entièrement consacré

Directeur: R.P. Jean Patoine, o.mi. Rédacteur: R.P. Clément Tourigny, o.m.i.

PRIX DE L’ABONNEMENT $3.50 par an ou $2.00 pour 6 mois; Etats-Unis et Europe: $4.50 par an.

Organe officiel des Associations françaises d’Alberta et de Colombie,

Antorisé comme envoie postal de la deuxième classe, Ministère des Postes, Ottawa, avec paiement comptant.

MERCREDI LE 26 MAT 1965

la cause religieuse et nationale.

Dieu nous parle:

Dieu nous à donné la vie éternelle et cette vie est dans son Fils. (I Jn 5, 11)

Ne rendez pas mal pour mal, insulte pour insulte. Bénissez, au contraire, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin d’hé- riter la bénédiction. (I Pierre3, 9)

Pour l’amour du Seigneur, soyez sou- mis à toute autorité humaine. (I Pierre 2, 13) ï

(TEXTES CHOISIS PAR LA SOCIETE CATHOLIQUE DE LA BIBLE.)

©

LA SURVIVANCE

pages du foyer

Mercredi le 26 mai 1965

SE ne EE ne “Le chrétien dans la societé”

La jeunesse d'aujourd'hui: ce qu'elle est, ce qu’elle veut

Comme suite à un article précédent, je voudrais tenter d'expliquer aux pa- rents le pourquoi des agissements par- fois bizarres des adolescents et adoles- centes, et quelle serait la meilleure at- titude à prendre en face de ces faits. Il faudrait forcément résumer, réduire en quelques lignes ce qui prendrait tout un volume à décrire de façon détaillée. Qu'est-ce que l'adolescence?

L’adolescence est essentiellement une PERIODE DE TRANSITION, un pas- sage de l'enfance à l'âge adulte. Rien n'est donc fixe dans l'adolescent, tout est en perpétuel mouvement, parfois en évolution, parfois en régression. Tout est temporaire, il lui faut une adapta- tion constante. ce qui est pénible au- tant pour le jeune que pour ses parents! On ne peut exiger d’un adolescent la maturité de l'homme, mais il ne faut pas non plus le traiter en bébé, ce qui a don de le révolter. Les parents ont donc besoin, quand leurs enfants ont entre 12 et 20 ans, d’une bonne dose de bon sens, de beaucoup de patience, de compréhension, d’affection. - Ils doi- vent allier l’indulgence à la fermeté.

Les principales caractéristiques de l’a- dolescence, les unes se reliant aux au- tres, sont: le besoin d’activité physique

intense agressivité et angoisse le choix d’un idole d’un modèle, d’un maître la curiosité intense l’é-

gocentrisme et l’introversion, avec en parallèle le besoin de sortir de soi, de se dévouer, de s'exprimer le besoin de compréhension, de tendresse la nécessité de l'enthousiasme, d’un i- déal. Activité Physique

Tout le système glandulaire de l'a- dolescent est en effervescence, en trans- formation. Les glandes de croissance et de reproduction, et d’autres glandes au rôle inférieur comme celles qui pro- duisent la sueur, par exemple, jouissent d’une activité très intense, dont jamais l'intensité ne sera aussi forte dans la vie adulte. C'est un bouleversement physique total, qui forcément influence le caractère. Les glandes sexuelles com- mencent à produire, et cela a un reten- tissement sur l’émotivité, C’est pour- quoi il est si important que les jeunes soient renseignés sur Îles réalités de la vie AVANT que leur émotivité soit impliqué. Alors ils éviteront certains chocs que subissent les jeunes qu’on a négligé de renseigner complètement, et les erreurs souvent lourdes de con- séquences qui en résultent.

Les glandes sexuelles, ainsi que les autres qui sont en grande activité, poussent le jeune à ressentir un besoin violent de se libérer, physiquement et moralement, de tout ce qui pèse en lui. C'est pourquoi il est si contraire à la psychologie adolescente de vouloir à ce stade les “faire tenir tranquilles” en classe et à la maison. Ils ont des é- nergie à revendre qu’ils emploieront facilement d’une mauvaise façon si on ne leur donne pas un bon moyen de les extérioriser et de s’en libérer. On transporte les jeunes de la maison à l’é- cole en autobus, en classe ils sont tou- jours assis, à la maison ils ne se tien- nent jamais debouts droits, mais s’ap- puient partout. s’ils ne se laissent tom- ber tout de travers dans les fauteuils. Mais voyez-les se démener de- vant des chanteurs échevelés, qui hur- lent des mots auxquels personne ne por- te attention: “Les mots n’ont aucune importance, le principal c’est que ça balance...” dit Aznavour dans une chan- son.

La Commission Parent recommande donc avec raison la culture physique intensive obligatoire à l’école, pour don- ner un peu de tenue, de cran à tous ces jeunes “avachis”, et surtout pour libérer des énergies qu’ils ont en trop. Et au fover. de multiples tâches peu-

Ft

vent les aider à se “défouler”!

EN VENTE CHEZ

il

Michelle Roy-Guérin, ‘La Terre de chez nous’

Agressivité et Angoisse

L'agressivité et l'angoisse sont des sentiments normaux à tout état de transition. Mais avec beaucoup d’activi- tés physiques et autres, l'agressivité a une chance de s’écouler sans faire de dommage dans -l’âme des jeunes. Par ailleurs, la compréhension, la tendresse, la fermeté rassurent le jeune, le pro- tègent, lui donne confiance en lui et en les autres, éliminant ainsi une gran- de partie de son angoise. Tout jeune à besoin à cet âge d’un confident, mais aussi et surtout d’un maître, d’un mo- dèle auquel il pourra s'identifier. Si les parents ont donné une éducation in- telligente et affectueuse, s'ils se sont montrés à la hauteur de leur tâche de parents, s'ils ont su inspirer confiance aux jeunes, ils ont bien des chances d’ê- tre, eux, les confidents et les modè- les.

Curiosité et idéal

Les jeunes sont curieux. Cette curio- sité semble exploser à l'adolescence, en réalité elle n’est que la suite logique des curiosités enfantines. Quand flen- fant demande d’où il vient, c’est une curiosité naturelle sans émotion. Quand l'adolescent questionne au sujet des réalités de la vie ses questions sont entachées d’émotivité, elles sont un test de la confiance qu’il peut avoir envers ses parents. Il veut avoir des réponses qui rassurent, car il est plus que jamais un être d’une émotivité très intense à cette époque de sa vie. Voilà pourquoi il est important pour les parents de ré- pondre aux questions de leurs tout-pe- tits, de leurs écoliers. pour rassurer à Favance l'adolescent de demain, et per- mettre à l’homme qu’il deviendra de s'épanouir dans une émotivité adulte, normale, ainsi que pour établir des contacts confiants entre parents et jeu- nes.

Par ailleurs, ladolescent a besoin d'un but, d’un idéal. Sa carrière, la réussiste de sa vie future peuvent être de bons motifs, mais il faut sans cesse, avec diplomatie, leur apprendre à viser des buts lointains, d'autant meilleurs qu'ils sont difficiles à atteindre. Car Padolescent manque du sens des respon- sabilités, et ne pense qu'au moment présent.

Les autres

Très replié sur lui-même, l'adoles- cent recherche cependant l'accès aux autres, Mais il ne sait comment y par- venir, Des parents aimant et pleins de bon sens sauront lui donner, à mesure qu’il grandit, des responsabilités, déve- lopper son esprit d'initiative, et évite- ront de se moquer de ses idées de ses rêves. Le jeune sentira de mieux en mieux qu'il fait partie d'une société, qu’il doit faire pour les autres ce qu'il espère d'eux. Et c’est dans la famille, base de la société, qu’il fera ses pre- mières armes. Surprotégé, il restera l'en- fant égocentrique et peureux, l'enfant timide qui ne parviendra jamais à sa maturité adulte. Il importe de lui don- ner confiance en lui en le persuadant qu’il peut assumer certaines responsa- bilités à l'intérieure de la famille. Il saura qu’on compte sur lui et cela l'ai-

dera puissamment dans son évolution. "€

8 enfants sur 100 Au Canada, plus de 3 enfants sur 100 sont des arriérés mentaux. La mé- tropole à elle seule en compte plus de 100,000. Seuls, ces enfants et jeunes adultes ne peuvent intégrer la société;

ils sont cependant des citoyens à part entière.

PUBLIC DRUG

Frescriptions et autres produits Service courtois

11229 ave Jasper, Edmonton Tél. 488-4665

11540 ave Jasper Edmonton

488-1212

Fiches et Documents

de Catéchèse pour jeunes

Père Babin

Voici enfin la mise en oeuvre et l'instrument de travail

attendu par tous les responsables de la eatéchèse, les pre-

miers dossiers de la collection les jeunes et la foi.

Ainsi les éducateurs ont-ils trois types de fiches à leur

disposition: la fiche contenant l’analyse de la mentalité et

les orentations de catéchèse, la fiche doctrinale, les fiches de

schémas de Catéchèse.

Ces oùvrages seront en librairie sous peu, et nous vous

invitons à. venir en prendre connaissance.

qq mm

thème de la National Social

"sr

“Le chrétien dans la société” sera le thème de la National Social Life Con- ference qui tiendra sa lle session an- nuelle à Montréal, les 28, 29 et 30 mai prochain.

Ces journées d’études, patronées par Fépiscopat canadien de langue anglai- se, portera notamment sur la planifi- cation de l’économie et.la liberté indi- viduelle, la pauvreté, le logement et les soins médicaux.

Quelque 500 spécialistes de réputa- tion nationale dans le domaine des af- faires, du travail, de la politique et de la religion, y diseuteront de l’engage- ment des chrétiens dans la société.

Parmi les invités, on note le juge E. M. Hall, de la Cour suprême du Canada, qui a donné son nom à l’im- portant rapport de la Commission roya- le d'enquête sur les services de santé. Il animera une discussion sur la santé et le bien-être.

Des représentants de différentes con-

Life Conference

Avec participation de Mgr l’Archevêque d'Edmonton

fessions religieuses, clercs et laics, pren. dront part à une discussion sur Ja di. mension chrétienne du thème de l'Ex. po 67, “Terre des hommes”,

Le cardinal Léger adressera la pa. role aux délégués lors d'un banquet, le 29, tandis que l’archevêque d’Ed. monton, Mgr Anthony Jordan, résume. ra les travaux de la session à la séan. ce de clôture.

La National Social Life Conference, un organisme qui présente une certaine analogie avec les “Semaines sociales du Canada” qui tiennent leurs assises tous les deux ans du côté canadien-fran. çais, a tenu sa première session à An- tigonish, Nouvelle-Ecosse, en 1953, C'est la première fois que la NSLC tient une session régulière dans la mé. tropole.

I s'agit d’une initiative du départe. ment d’action sociale de la Conférence religieuse canadienne, Le thème de Ja session est choisi à la réunion annuelle de lJ’épiscopat canadien à Ottawa.

CR

La doctrine sociale de l'Eglise

Cité du Vatican. Est-il possible de donner une efficacité historique, é- conomique et politique, à la doctrine sociale de l'Eglise, de la faire passer du stade théorique à sa réalisation pra- tique? s’est demandé Paul VI en rece- vant une délégation formée du per- sonnel d’un établissement industriel de Bologne.

Oui, tout cela est possible, a-t-il ré- pondu, si des hommes intelligents, des catholiques forts et libres, des pasteurs éclairés et courageux, des fils du peu- ple conscients et fidèles, s'engagent dans la grande entreprise de l’édifica- tion d’une société juste, libre et chré-

tienne,

Le pape a évoqué devant le groupe, qui avait à sa tête le cardinal Giacomo Lercaro, les grandes encycliques socia- les de Léon XIII, Pie XI et Jean XXII.

Est-il possible que l'homme riche, qui possède les instruments de produc- tion, résiste à la tentation de l’égoisme? s'est-il demandé.

Oui, tout cela est possible, a pour- suivi le souverain pontife, parce que la doctrine chrétienne possède le cha- risme intérieur que la vérité connaît et interprête la nature de l’homme et du monde, possède des énergies de bonté, de sacrifice, capables] d'obtenir les meilleurs résultats,

Dr L.-0. Beauchemin Médecin et Chirurgien

207-208 édifice du Grain Exchange

Calgary, Alberta

CORNE LIELLSANERLLLELER

Dr Michel Boulanger MD. L.M.C.C. Chirurgie

Edifice Boulanger -— Tél. 424-4959 Edmonton Rés. HU 8-3017

SERSARSASERCALARERULTEUS

Dr Charles Lefebvre B.A., MD. L.M.CC.

Spécialiste en malalies internes

Suite 6, Edifice LeMarchand 100ème avenue et 116ème rue Tél bur. 488-5939-—rés. 488-9816

TASLLELUSESRRUELURATGEUS

Dr Richard Poirier B.A.. MD. L.M.C.C. Spécialité: maladies des enfants . Suite 5, René LeMarchand Mansion Tél. bur. 488-2134—rés. 488-5725

SLLLISLNESEALEALELLALLLLES

Dr J.-P. Moreau MD., LM.C.C. FR.CS. (c) Chirurgie orthopédique-traumatologie Suite 4, Edifice LeMarchand

100ème avenue et 116ème Tél. bur. 488-5235 rés. "4241788

IST LLRRLRLANULESNAULSS

Dr À. Clermont Dentiste |

Docteur en chirurgie dentaire

230, édifice Birks, angle 104ème rue , , £€t avenue Jasper Tél. rés. 488-2113 = bur. 424-5838

FESSES SEERLAUSAS

Dr Angus Boyd

BA, MD. L.M.C.C., FR.CS, (c) spécialiste en Maternité et maladies de femmes

Suite 2, René LeMarch Tél. bur. 488-1620 _ sr An eos

SNSSSLSLRRNRRLLSLLENSEURUS

J. Robert Picard

OPTOMETRISTE

Tél. bur. 422-2342 __ es. 422-3949 10343 ave Jasper, Edmonton

FISASSSLLARSLUSATAUSSUR

Dr W. Pourbaix * MD., LM.C.C. Spécialiste en maladie internes Suite 219, Edifice LeMarchand 100ème avenue et 116ème rue

Tél. bur. 482-1797 —— rés 488-6741 |

FRYYrsrerrnssessatasenss

Dr Paul Hervieux

Dentiste . Edifice Glenora Professional 10204 - 1950 rue Tél. bur. 482-3488 - res. 454-3406

Free ransnsenasaserus

Guy J. Fontaine B.Sc. LL.B. AVOCAT NOTAIRE

Ch. 203, 14920 Sto Plai î Tél. bur. 484-1304 no Dies

SRSESELASARSAAAAE AREAS

Dr C. Campbeli-Fowler Médecin et Chirurgien Falher, Alberta | Membre de l'Hôpital Sacré Coeur, McLennan Tél. Falher 88

Dr À. O‘Neill

Dentiste

307, Immeuble McLeod Bilingue Tél. rés. 422-8369 -— bur. 422-449]

TYLER LARBUAGAUS

Dr Peter A. Starko Dr Jos. 3. Starko Dr Al. A. Starko

Optométristes Examen des yeux 230 édifice Tegler ‘Tél. 422-1248

Geo. R. Brosseau Avocats

Duncan, Miskew, Bowen, Craig, Brosseau et Horne

10048 -101A ave Tél. 422-1151

TLSLSLSARLELSALRELULLALES

Dr L. Giroux Dr F. D. Conroy Dr H. Ramage

Spécialistes en urologie 462 professional Bldg. Tél. 4226271

TILL SLSSLRLBUUATSUAR

Dr G.-René Boileau MD. L.M.C.C., F.RCS. (C)

Dip. de l’ABS Spécialiste en chirurgie

211 édifice Northgate Tél. bur. 424-3636 mn 488-1389

ESA LL NAURNBEAGATS

Dr Arthur Piché B.A. MD. LM.CC. Médecin et Chirurgien

Suite 110, Edifice LeMarchand Tél. 488-0497 | _ 488-7924

TLLASLLNNLARAUATAUSELRSS

Lionel R. Tellier, C.R.

Avocat, Notaire 431 édifice Tegler, Edmonton Tél. bureau: 422-1420 - 422-0797 Tél. résidence: 488-3229

LLLAILSLNRSERDERESARQABESS

Lucien Maynard, C.R. "Avocat

Tél. 429-4295 Edifice Tegler

Rés. 433-6385 Edmonton, Alta

SERIES RUARBESAUSETÉS

Dr R. J. Sabourin

DENTISTE

213 LeMarchand Edmonton Tél. bur. 488-1880 rés. 488-3713

TELANSERSRARRRERUARERSESS

Paul R. Keroack, C.A.

associé à NASH & NASH comptables agrégés Edmonton Calgary Grande Prairie Peace River

ILASSREURESABUSALEASSSSS

T. H. Therriault

Notaire public Agent d'immeubles Tél. bureau: 65 rés. 50 C.P. 600 Falher, Alberta

ERNST EARRARERÉESESS

Pierre J. Mousseau avocat et notaire, associé à PROWSE, ESTRIN, GROSSMAN et MOUSSEAU 635 éd. Tegler, Edmonton, 422 2188

5013-3rd Ave. Edson, Tél. 723-4097

Mercredi le 26 mai 1965

LA SURVIVANCE

Page 3

ER TG

16

En arrivant à Valone, Alexandre te. nait déjà douze plans d'évasions, tous plus audacieux les uns que les autres donc tout aussi dignes d’une réussite totale; pourtant, le dernier, celui qu’il avait en tête en franchissant la grille Goupil vint laccueillir avec des jappements de joie, lui paraissait le plus séduisant, Oui, c'était même le seul qui permit de ne pas donner toul de suite l'éveil, de gagner de précieu- ses heures sur leurs poursuivants.. Joint à leur excellente connaissance de pays cela leur donnerait un net avan- tage. Il s'agissait d'orienter conve- aablement les ailes du moulin, de les bloquer dans cette position adéquate et d'en prolonger un bras au moyen d’une perche jusqu’à la lucarne de Philippe.

Monsieur Alexandre! Je désespé- ais de vous revoir. Mais qu’avez-vous à Fépaule?

Hubert le recevait sur le perron. Quelle joie de se sentir à nouveau chez soi.

Une petite blessure de chasse. Grâce au ciel, rien de grave. Que s’est- ü passé durant mon absence.

Hubert l'aidait à retirer sa cape dans te hall. Le vieux domestique eut une moue qui en disait long sur ce qu'il avait sur le coeur sans oser le formuler.

Messieurs les officiers sont res- tés. Ils ont. beaucoup regardé.

Autant comprendre qu'ils avaient tout fouillé, Mais Alexandre savait qu'ils a’avaient rien pu trouver de compro- mettant au château et c'est la tête haute qu’il pénétra dans son salon. En foncés dans des fauteuils, les trois of- ficiers somnolaient devant le feu.

Monsieur de Valonel Quelle joie de vous revoir! s'exclama Sénart. Nous vous croyions déjà perdu. Savez-vous que votre Hubert a beaucoup tremblé de vous savoir dehors hier soir par certain ciel rouge...

Le “sang des loups” Oui, bien, il n'avait pas tort de s'inquiéter car j'ai rencontré un ours qui m'a blessé et auquel je n’ai échappé que de justesse grâce aux pattes de mon mulet et en lui abandonnant mon arme.

Alexandre se lança dans un récit dé- taillé sans toutefois donner de précisions sur l'emplacement du drame. Le “Pari- sien”, qui s’y connaissait un peu en soin pour avoir fait de nombreuses campagnes, observa la blessure. Il trouva qu’ele avait bonne allure. Au- cune trace d'infection. À cette vue Sé- nart ne sembla plus mettre en doute l'emploi du temps de son hôte.

C'est que le gibier est de taille chez vous! Je préfère la fôret de Fon- tainebleau. Au pire on y rencontre des sangliers.. + .

Qu'est-ce pour un soldat comme vous, persifla Alexandre, si cet ours ne m'avait pas surpris, je vous offri- rais sa dépouille ce soir au lieu de me faire panser.

Sénart rougit de la pointe, mais il ne la releva point.

Avez-vous déjeuné, demanda en- fin Alexandre sur un ton rasséréné? Sur la réponse positive qui lui fut fai- te: Alors souffrez que je me retire pour prendre quelque repos. Il faisait si froid en montagne que je ne pouvais céder au sommeil de crainte de ne plus me réveiller.

Puis il abandonna le trio à son oisive- pour gagner sa chambre. En disant qu'il n’avait que fort peu dormi il ne mentait pas et sitôt qu'il se fut glissé avec délice entre les draps blancs il perdit conscience, comme un enfant.

Une demi-heure plus tard Sénart se levait, suivit par les deux autres offi- ciers. Se rendant aux écuries ils y pri- rent leurs montures pour descendre au village. Ils franchissaient la grille

Le passager de la nuit

_ ROMAN DE J.-P. BENOIT

du parc lorsqu'une Estafette les croisa. Elle se raidit dans la position du salut, puis tendit un pli. C'était Picard qui faisait savoir que l’école avait brûlé. Un tout petit rien, madame la marqui-

Sénart entra dans une colère mons- tre tandis que le parisien se faisait ex- pliquer les circoinstances de l’accident. Un poële porté au rouge était tombé sur un plancher de bois. Deux minutes plus tard les flammes avaient gagné tout l'édifice.

= Et à quelle heure cela s’est-il pro- duit?

Le hussard, celui-là même qu’Alex- andre avait voulu faire parler, parut gêner avant de répondre.

Dans la matinée, mon lieutenant

Mais encore?

Oh, vers dix heures, mon lieu- tenant.

Et c’est à trois heures que nous sommes prévenus!

Sénart aurait eu quelques dizaines d'années de plus qu'il en mourait d'a- poplexie, Par chance un élément im- prévue créa une diversion. Un jeune cavalier parut à ce moment à l'entrée du parc. Ses traits rappelaient vague- ment quelque chose de déjà vu aux of- ficiers; il avait une vingtaine d'années, les yeux sombres et, à la mode ro- mantique, une épaisse tignasse brune. Ce jeune homme portait l'uniforme d’aspirant des troupes de Desaix, son cheval à la belle robe noire venait se- lon toute évidence de fournir un gros effort,

Il s'agissait d'Olivier de Valone que Sénart et ses acolytes ne connaissaient pas, mais dont ils avaient pu contem- pler le portrait dans la galerie du châ- teau. L’Estafette profita de la surprise née de cette apparition pour s'éclipser discrètement, quant au nouvel arri- vant, étonner de trouver tant de com- pagnie à sa porte, il s'avança vers le groupe sans cacher sa stupéfaction.

Que me vaut l'honneur de votre visite?

L'honneur de notre visite Pour que nous vous rendions visite il fau- drait que vous soyez chez vous. Mais seriez-vous Olivier de Valone, devina enfin je “Parisien”.

Lui-même,

bien, vous nous en voyez en- chantés, salua Sénart en coupant la pa- role à son compagnon qui voulait sans doute formuler quelque compliment. Notre compagnie est au village; nous avions notre billet de logement pour le château et votre frère Alexandre nous a, ma foi, fort bien reçus. Sur ce, à ce soir, nous sommes pressés.

Eperonnant son cheval, Sénart sourit narquoisement, puis ils disparurent tous trois sur le sentier laissant un Olivier tout pantois à la porte de son propre domaine. Après dix secondes d’hésita- tion il poussa sa monture au trot vers le perron. Sans prendre le temps d’é- ter ses bottes, sans s’attarder aux ex- clamations de surprise et de bienve- nue d'Hubert, il traversa le hall et cou- rut dans la chambre d’Alexandre dès qu'il sut l'y trouver.

Alexandre! Alexandre, toi!

L'intéressé sursauta au milieu de son sommeil. Après un instant de flotte- ment il reconnut son frère.

Pourquoi dors-tu à cette heure? Alexandre! Que se passe-t-il? Qui sont ces officiers que je viens de croiser?

Jamais le cadet n'avait tant été se- coué. Voyant qu'ils étaient seuls, A- lexandre voulut frapper dès l’abord un grand coup pour calmer son aîné.

_ Le roi est chez nous, Olivier.

Mais tu vas te réveiller, plutôt que de divaguer.

Je ne rêve plus. Je t’assure que

réveille-

Catégorie

CRC CR RER ER RER RER ARERAR

Louis.XVII est sur nos terres, je l'ai caché au moustier.

Olivier se tut un moment devant une telle assertion. Depuis qu'il avait reçu le message de son cadet des mains de ce chef d’escadron rencontré par un hasard extraordinaire au cours d'une halte dans une ville il avait conduit un convoi de blessés, il avait imaginé beaucoup de raisons à l'appel impérieux de son frère, mais certes pas celle-là!

Est-ce possible! Tu sais bien que le Dauphin est mort au Temple l’année dernière...

On l'a dit, mais en fait les chou- ans l'ont fait s'évader. Quand tu le verras tu en seras persuadé. Il avait au cou une médaille portant la date de sa naissance et la fleur de lys des Bourbons.

Trois heures plus tard Olivier était au courant de la situation dans ses moindres détails, de la captivité de Philippe comme de la maladie de Chris- tophe, de la présence du passeur et des risques qu'il y avait à prolonger l'attente. Il reconnut qu’en dépit des gros dangers que présenterait une tra- versée de la montagne en pareille sai- son il fallait tenter le passage de la fron- tière,

Le plus dur sera cependant au re- tour. Comment faire admettre par Sé- nart et consorts que notre absence n’au- ra eu aucun rapport avec la présence du roi dans les environs; cars üls la connaissent, c’est bien évident. Ils n’ont aucune raison d'être ici.

Alexandre y avait déjà pensé.

Mais ils n'auront aucune preuve,

Crois-tu qu'il faille des preuves, mon pauvre Alexandre, pour nous mettre en prison, La Révolution a beau avoir déclaré les droits de l’homme, el- le ne les respecte pas trop. Il n’a fallu de vagues présomptions pour enfermer Philippe, Mais cet argument ne m'em- pèchera pas d'agir.

= Que penses-tu faire?

2 membres du clergé 22 enfants ct étudiants dont 6 de moins de 6 mois 4 jeunes gens ôu filles

Service de Sécurité Familiale de lA.C.F.A.

> »? }

v ) 9 + »

126 jeunes gens 66 jeunes filles 107 religieuses, et membres d'institut laic 90 membres du clergé 922 chefs de famille 1311 membres adhérents 992 épouses 4610 enfants et étudiants

5532 dépendants TOTAL

6843 vies, avec une protection globale de

EEE © EE

Assemblée annuelle de 'A.C.F.A. 8 mai 1965

7 mères de famille

Edmonton 8 mai 1965 * Ÿ [2] + » [2

Moyenne d'âge et de protection

$..9233,735.00 93 ans $ 1855.00

109,110.00 98 118,105.00 40 ‘” 97,360.00 39 1,030,190.00 40

1653.19 1103.77 1081.74 1103.77

461 ,000.00 2,305,000.00

@ 52 réclamations depuis 1960, totalisant $33,770.00 payées au décès de:

17 pères de famille

© Du premier janvier au 381 décembre 1964, 14 familles éprouvées par un deuil se sont partagé $10,200.00.

6 L’'A.C.F.A. a reçu 35,000.00, et les services du Propagandiste

relations internes à l'A.C.F.A.

rapport présenté par M. G. Diamond

Au cours d’une assemblée régulière tenue le 12 février dernier, le Conseil général nommait un comité spécial pour étudier les relations qui devraient exister entre l'Exécutif et le Conseil général, et entre le Conseil général et les membres. Ce comité est composé de MM. Gérard Diamond, François Baïil- largeon, Mathias Tellier, Jules Van-Bra- bant, Dr Jean-Paul Bugeaud, Louis Joseph Laberge et Eugène Trottier.

Les membres de ce comité ont tenu deux assemblées et ont préparé une lis- te de griefs et de recommandations dans le but d'améliorer nos relations internes. Vendredi dernier, ils soumet- teient au Conseil général trois résolu- tions qui résument assez bien les re- commandations du comité. Le Conseil général adopta ces trois résolutions,

Demain dès l’aube j'irai au mo- nastère. Je verrai l’état de santé du Dauphin et selon celui-ci nous fixerons un jour. Il ne faudra pas tarder car je finirais par avoir des ennuis avec mon régiment.

Olivier tisonnait machinalement le feu. L'air préoccupé il y jeta une bô- che. Lui aussi, chez lui, retrouvait ses habitudes.

Tu as eu raison de m'appeler, mais quelle histoire, quelle histoire.

À ce moment Hubert frappa à la porte, Il entra pour annoncer que Fir- min attendait dans le hall désirant par- ler de toute urgenc à Alexandre au sujet d’une affaire très importante.

Dis-lui que je descends tout de suite. Cette fois je m’habille, je crois qu’il me faut renoncer pour de bon à dormir,

suivre)

dont voici le texte: Première résolution:

Attendu que le comité ne croit plus en l'efficacité de la formule des cercles paroïssiaux de l’A.C.F.A.

Attendu que le comité croit que ces cercles paroïissiaux devraient être remplacés par des comités régionaux actifs et dynamiques, et que de tels comités régionaux devraient être sti- mulés ils existent ou devraient être établis ils n'existent pas.

Le comité des relations internes pro- pose qu'un comité composé d'un re- présentant de chacune des régions et de l'Exécutif central tels qu’ils existent actuellement soit nommé par le Conseil général pour étudier et déterminer:

1— les bomes géographiques de chacune des régions;

2— Ja structure des conseils régio- naux en tenant compte de la représen- tation des membres ainsi que des ser- vices établis ou à établir dans les ré- gions, y compris tous les mouvements de jeunes;

3—- la fommule de représentation des régions au sein du Conseil général;

A— les responsabilités qui seront confiées à ces comités régionaux et les règlements qui les dirigeront.

Le comité des relations internes propose également que ce même comi- ci-haut mentionné soit chargé d’é- tudier la formule de cotisation des membres et la définition et la qualifi- cation des membres.

Deuxième résolution:

Le comité de relations internes pro- pose qu’une commission de trois person- nes soit choisie par le conseil général pour recevoir des mémoires de toutes organisation, de toute région et de

la

«dormette»

du

couchettes à prix économique

) repos complet repas gratuits

En plus de vous assurer un repos complet dans le confort, la «dormette» vous donne droit à des repas gratuits. Vous pouvez épargner encore plus en partageant votre place avec une autre personne. La «dormette» convient tout particulièrement aux étudiants et aux voyageurs en groupe. Pour tous renseignements, adressez-vous à un bureau des ventes du Canadien

National.

EN

Les «dormettes» seront en service sur les lignes Montréei-Halifax et Montréal ou Toronto- Vancouver.

«dormette» d'Edmonton ä:

(repas compris)

Cours de tarif Rouge)

Lit du haut Lit du bas

Vancouver $19.00 $21.00 Winnipeg $21.00 $23.00

__ Toronto $46.00 $51.00

$ 4,354,500.00

tout individu intéressé, lesquels mé- moires devront porter sur les moyens d'améliorer les communications entre les membres et l'administration, à sa- voir plus particulièrement:

1— La Survivance

2— un organe officiel de J'A.C.F.A.

Hutton Upholstering Co.

Housses de toutes sortes, réparations tentes et auvents Estimés gratuits

11030 ave Jasper Tél. 422-1308

BALLE ANLERARLS ES:

Morin Frères Entrepreneurs en construction

Téléphone 422-8773 Edifice La Survivance, Edmonton

LASER SELRLARAUSEALSALSER

‘Nichols Bros. Limited Machinistes

Fondeurs de cuivre et de fer. Manu- facture de machines à moulin à scie.

10103-95ème rue Tél. 422-1861

LAVAL RTLELLALERUULAUSES

Edmonton Rubber Stamp Co. Ltd.

Fabricants d'étampes en caoutchouc et de sceaux

10127-102ème rue Tél. 422-6927

BARRE LEARAUTERALAERENRR

MacCosham Storage & Distributing Co. Ltd.

Emmagasinage et transport Camions spécia “a

ux pour meubles Tél. 422-8175 Edmonton

SIALARBARRUARRARUGERRULEERLER

H. Milton Martin

MAISON FONDEE EN 1906

Assurances de toutes sortes Tél 422-4344 _— 714, édifice Tegler

SELLER RLÉEULARARNELERR RS

C. R. FROST

Company Ltd.

Plomberie, chauffage, gaz Téléphone: 488-8161 10727-124ème rue, Edmonton

Fournaises À gravité Fournaises à chaleur forcée Système d'aérage Edmonton Sheet Metal I. P. Roy Jos Tessier 8104-114 ave, Edm. Tél 477-5517

BALLE SERTERRRRTEARS RAS

J.-0. PILON

Assurances de tous genres

Tél bur. 424-6324 rés. 422-8693 205, Edifice La Survivance .10008 - 109e rue

CAUNRLEURERNRERARRASELESR SN

HENRI CHAMPAGNE

PEINTRE-DECORATEUR Peinture de tous genres en ville ou à la campagne

-13923-108 ave —-- Tél 455-2830

SUABRASARAREREAURER RS RRS

The Investors Group

Albert J. Parent Gérant Divisions Rivière-la-Paix

Donnelly, Alta. Tél. 17

SOUS RASRERRARDETARUNSERRÉR

Départ du P. Fontaine pour Rome Le P. Gaston Fontaine 44 ans, chanoine régulier de l’Im- maculée Conception, qui était directeur du Secrétariat natio- nal de Pastorale liturgique de- puis sa création et membre ad- joint de la Commission nationale sur la liturgie, a été nommé ad- joint du R.P. À. Bugnini, secré- taire du Conseil pour l’applica- tion de la Constitution concili- aire sur la liturgie. Originaire de France, ie P. Fontaine était au Canada depuis 16 ans et y fut l’un des principaux artisans du renouveau liturgique. Il a quitté Montréal samedi dernier et entra en fonction à Rome dès Jundi.

3— un bulletin d’information

4— CHFA

5— un agent de liaison

6— des visites faites par les merñ- bres de l'Exécutif dans les régions. Troisième résolution:

Le comité des relations internes pro- pose que le travail du comité et de la commission ci-haut mentionnée soit complété avant le 31 décembre 1965 et qu'ils remettent leur rapport à la première assemblée de l'Exécutif qui se tiendra après le premier janvier 1966, lequel Exécutif devra soumettre ce rapport à l'assemblée suivante du Conseil général.

Pepin et Fils

Accordage et réparage de piano Vente de pianos sur commande

9824 - 110e rue Tél. 482-3303

ALLELLIRARLÉRARSESLLALESS

GRAINES pour champs et jardins, Pures, fortes et vigoureuses. Demandez notre catalogue nouveau du printemps

Capital Seeds Limited Place du Marché--Edmonton, Alta.

SALLLSAUSANAUEEELRELIESÉERS RS

L. G. Ayotte

Comptabilité, rapports d'impôts (Income Tax) Assurances feu, automobile Edifice La Survivance Tél. bur. 422-2912 rés, 455-1883

BALLONS RERLLRRLUSRES

Canadian Denture

Service W. KR. PETTIT 109, éd. Baltzan, 10156-101 rue Tél. 422-8639 onton

SARA RLERSRSRERSIRR RSS

Irénée Turcotte

Entrepreneur en construction

Réparations et rénovations de tout genre Tél. 482-3735 11218 - 100 avenue

BAL ALANLERASAREERENRRRS SN

Rolland Lefebvre

BIJOUTIER Vente et réparations de montres, horloges, bijoux Réparations de rasoirs électriques Grandin Park Shopping Centre Tél 599-6755 _ St-Albert

BSLLLARELEAREATERLELLERS ER

Robert Croteau Immeubles et assurances 412 Edifice Northgate 10049 - ave Jasper, Edmonton Ték 422-5935 Rés, 488-4691

LSALARSARULDERBALERLLRAS RSS

Librairie SCHOLA Book Store Ltd 11540, ave Jasper Tél 488-1212

CALAIS LERSUSAS SR

Pour achats ou ventes de propriétés, résidences, commerce ou fermes, appelez

Charles Brodeur tél. 479-3245 rés. 4740575

SALAIRES ERLLERRALRARLES

Dubord Plumbing & Heating Co. Ltd

Plomberie gaz chauffage 9336 - 158. rüe Tél 489-3438

ALLAN ALRRERERLAGALEARS

J. Wm ‘“Bill'’ Brodeur TEL 454-6004 , Rés. 484-2947 Résidentiel Ferme -— Commercial Rep. A. E. Martin Agencies Ltd. 204 - 12418 - 118 ave, Edmonton

AURLLRSERELLSARSERLERNT ANT

Page 4

M. Ernest Côté souligne

l'importance des parcs

Le sous-ministre du Nord canadien et des Ressources nationales, M. Er- nest Côté, a souligné à Montréal l'im- portance de créer de nouveaux parcs, municipaux, provinciaux et fédéraux, pour répondre adéquatement aux be- soins croissants de la population et as- surer la pérennité des splendeurs na- turelles de notre pays.

M. Côté parlait alors à la journée des parcs nationaux, organisée dans le cadre de la 4e exposition Camping et Famille, au Centre sportif Paul-Sau- vé, à Montréal. L'exposition compte un stand sur les parcs nationaux, stand que commandite J’Association des parcs nationaux et provinciaux du Canada.

Dans sa brève allocution, M. Côté a noté que l'accroissement de la popu- lation, l'augmentation constante des heures de loisirs et la popularité gran- dissante des automobiles ont amené une utilisation de plus en plus grande des parcs nationaux. Le nombre de vi- siteurs, dans ces parcs, avait augmenté Li

en moyenne de 10 p. 100 par année de- puis 1954, mais en 1963-64, il a atteint le chiffre de 9,500,000, soit une haus- se de 26.9 p. 100 comparativement à l'année précédente. L'on prévoit que cette année, douze millions de per- sonnes visiteront les parcs nationaux.

A ces chiffres déjà éloquents vien- nent s'ajouter des raisons toutes aussi importantes qui militent pour l’établis- sement de nouveaux pares à travers le pays. La technologie contemporaine permet à l’homme de soulever les mon- tagnes mais en ce faisant, l’homme peut aussi anéantir toutes les splendeurs na- turelles dont son pays s’enorgueillissait jusqu'ici.

En terminant, M. Côté a déclaré qu’il faut de toute urgence encourager ’établissement de toutes sortes de nou- veaux parcs: municipaux, provinciaux et fédéraux, parce qu’ils se complètent les uns les autres en procurant à Ja population de plus en plus urbanisée des lieux de saine détente au soleil et à l'air pur.

.

Faut-il abandonner le diction: “foyer heureux, enfants heureux”?

Londres Le cadre d’un foyer règne la discorde produirait davantage d'êtres exceptionnels, que dans le cas d'une union harmonieuse exempte de problèmes. C’est du moins l'avis de deux psychologues de Californie qui ont é- tudié lenfance de 400 hommes émi- des personnalités aussi différentes qu’A- dolf Hitler, Benito Mussolini, William nents du 20e siècle, pour découvrir que 58 seulement avaient passé leurs jeunes années dans une ambiance heureuse.

Les psychologues ont noté parmi ceux qui avaitent atteint le pinacle, Lyon Mackenzie King et l’humoriste canadien Stephen Leacock. Un lien commun entre ces hommes était un attachement profond pour une mère a- dorée et un sentiment de haine pour un père sans énergie, revêche ou i- vrogne.

+

Victor Goertzel est un psychologue qui s'adonne à la recherche et il est un ancien président de l'Association nationale américaine pour les enfants exceptionnellement doués.

Le livre qu’il a écrit, en collabora- tion avec sa femme, a été publié à Lon- dres et a suscité quelques réactions par- mi les journalistes britanniques.

“Ceux qui essaient d'offrir un foyer heureux à leurs enfants, comme trem- plin pour les lancer vers un bel avenir, jouent la mauvaise corde.” soulignait le “Daily Maïl”, après avoir pris connais- sance du document Goertzel.

Par contre, le Sunday Telegraph rap- pelle que “si le père de Bernard Shaw n'avait pas été un incorrigible vieux soûlard, le petit Bermard n'aurait pas appris à faire de l'humour et le monde entier serait privé de soirées divertis- santes au théâtre.”

Etat actuel du programme alimentaire mondial

Ottawa Beaucoup de pays dans toutes les parties du monde ont bénéfi- cié de l’aide du Programme alimentaire mondial depuis qu’il a commencé de fonctionner le Jour de Fan 1963.

Et le Canada y joue un rôle de pre- mier plan.

Après les Etats-Unis et l'Allemagne de l'Ouest, le Canada vient en troisième place parmi les pays qui contribuent le plus au PAM, programme auquel 70 pays environ se sont engagés à fournir des produits, des services et de l'argent comptant, le tout d’une valeur d’envi- ron 94 millions de dollars. Au début en 1963, le Canada a promis 5 millions de dollars (les deux tiers en produits et le reste en espèces) et, en décembre der- nier, il a accru son engagement de deux millions de dollars,

Les denrées offertes par le Canada comprennent Jes produits laitiers, le blé et la farine de blé, le poisson, les oeufs en poudre et les produits car- nés. Ces denrées ont été expédiées sur les instructions du PAM dans 21 pays en Asie, en Afrique, dans le Moyen-O- rient et en Amérique latine.

Le Programme alimentaire mondial, sous les auspices des Nations Unies et de lJOrganisation pour l'alimentation

et l’agriculture, représente un effort conjoint d'organisation par les gouver- nements pour disposer d’aliments. dans les cas d'urgence, pour des programmes alimentaires dans les écoles et pour ai- der au développement économique et social dans les régions sous-développées.

Au cours des deux premières années, le Programme alimentaire mondial a approuvé une centaine de projets de développement économique et social et d'alimentation scolaire dans 50 pays. Au cours de la même période, le PAM a répondu à 22 demandes d’aliments dans des cas d'urgence. Parmi ceux qui ont été aidés, on compte des réfugiés au Congo, des familles et des particuliers laissés sans abri à la suite d’un ouragan dans la Thaïlande, d’une éruption vol- canique à Bali, d’inondations en Syrie et au Brésil. et d’un cyclone au Pakis-

tan.

+ +

Chaque jour ouvrable, General Mo- tors of Canada verse plus de $3 millions en traitements, salaires, fournitures, ser- vices et impôts.

e L 2 e

11 en coûte environ 50 pour cent de plus pour rouler à 80 milles à l'heure qu'à 50 milles.

WESTERN CANADA NEWS LTD.

(PALACE OF SWEETS) Magazines et journaux français (de Québec et de France) bonbons de choix VARIETES DE TABAC EN FEUILLES DE QUEBEC *.. . + #110:à $1.40 LA LIVRE Aussi tabac en feuilles coupées.

10359 ave Jasper

(en face de l'Hôtel Cecil)

Edmonton

Quarantième

NEUVAINE

ANNUELLE

PELERINAGE en l’honneur de Sainte Thérese de l'Enfant Jésus

PROGRAMME:

DU 4 JUIN AU 12 JUIN:

NEUVAINE PUBLIQUE ET SOLENNELLE

Tous les jours à 8h 00 p.m.-— Messe chantée

SAMEDI SOIR, LE 12 JUIN:

9h00 p.m.— Prières de la Neuvaine 9 h 30 p.m.— Messe chantée 10h30 p.m.— Procession aux flambeaux DIMANCHE LE 13 JUIN: JOUR DU PELERINAGE

Tous les jours à 7h 30 p.m.— Prières de la Neuvaine

5 b 00, 5 h 30 et 6 h 00 a.m. Messes Basses 7h00 am. Messe avec sermon en hongrois

8 h 00 a.m. 8 h 45 a.m. 9 h 00 a.m.

10h 30 a,m,

Messe avec sermon polonais

Messe dans le rite ukraïnien (dans l’église) Messe avec sermon en allemand... (en plein air) : Grand’'Messe Pontificale

Sermons en français et‘en anglais.

2 h 00 pm.

Procession du Très Saint Sacrement, bénédiction des malades, vénération

. de la relique de Sainte Thérèse. RADIO: DIMANCHE, 13 JUIN: La Messe Pontificale et les sermons seront radiodiffusés © “de 10 h' 30 à 12‘h-00 midi, par les postes CKBI de

Prince Albert (900), et CFNS de Saskatoon (1170).

LA SURVIVANCE

Les deux vice-présidents de l’A.C.F.A. ont été maintenus dans leurs fonctions, Ce sont M. le docteur Joseph-P. Moreau et M. le professeur

Roger Motut. +

Sécurité familiale

Bonne fête!

M. Gérard Bastien, Guy

Rév. Père Clément Desrochers, o.m.i., Falher

M. Evens Lavoie, St-Isidore

M. J. Maurice Plouffe, Bonnyville

M. Lucien St-Arnaud, Edmonton

M. Louis P. Bureau, La Corey

M. L. Donat Cloutier, Donnelly

M. Germain L. Desaulniers, Bonny ville

M. Gérard Guindon, Falher

M. Edgar C. Belair, Lamoureux

M. Léo T. Lambert, St-Paul

M. Hervé A. Michaud, St-Vincent

Soeur Gisèle Beaulieu, s.ce., Edmonton

M. Laurent Beaudoin, Beauniont

M. Lorenzo Raiche, Edmonton

Soeur Marie Fernande de Jésus, £d.j, Lac-la-Biche

Soeur Marie-Hector, f.d.j. Picardville

M. James Connelly, Beaumont

M. Maurice Gobeil, Beaumont

Mlle Simone C. Lavallée, Edmonton

M. Albert Lavoie, Jean-Côté

M. Emest Tremblay, Lafond

M. Yvon Benoit, Vegrevile

M. l'abbé Joseph Lachance, St-Paul

M. Narcisse Ménard, Plamondon + +

A la recherche de ‘l'homme des neiges’! Depuis longtemps qu’on parle de l’existence d’un bon- homme bien extraordinaire, l’é- -pouvantable homme des neiges, qui existerait quelque part dans les Himalayas. Le célèbre alpi- niste américain Norman G. Dyh- Everest en 1963, est bien con- renforth, qui conquit le mont vaincu de l'existence de ce bon- homme, et il est bien décidé de fouiller les Himalayas pour le trouver, même si ça devait lui demander des années de travail extraordinaire,

+

Saint-Albert

Les cérémonies de la confirmation et de la première communion sont remises au dimanche 27 juin, au cours de la messe de 5 hres qui sera célébrée par Son Excellence Mgr l’Archevèque.

+ °

Chez les coopérateurs de Saskatchewan

Les administrateurs du Conseil de la Coopération (Sask.) à une réunion tenue à Régina au début du mois de mai ont élu un conseil exécutif de cinq personnes. M. R. J. Marcotte de Saska- toon fut élu président remplaçant M. Arthur Doucet qui avait été président depuis nombre d’années. Monsieur Ar- thur Nogue de Regina fut élu vice-pré- sident et Monsieur Théodore Préfontai- ne à été renommé secrétaire-gérant, fonction qu’il détient depuis 1961. Mes- sieurs René Lavoy, Montmarte, Arthur J. Doucet, Domremy et Fernand Beau- chesne de Spiritwood font aussi parti du Conseil exécutif.

Messieurs Ed, Bilodeau de Laflèche, G.A. Charbonneau de Regina et Lu- cien Levasseur de St-Brieux sont mem- bres du bureau des administrateurs.

Les administrateurs ont aussi émis le voeux que les colloques coopératifs soient conduits dans les centres français de la province. Le premier projet pilo- te aura lieu à Gravelbourg au cours de l'été. Les administrateurs sont d’avis que des sociétaires bien avertis est le meilleur moyen d'assurer l’épanouisse- ment du mouvement coopératif.

Le secrétaire gérant donna un compte rendu des finances du Conseil et de ses activités.

La Saskatchewan aura certainement une bonne délégation qui se rendra en Acadie pour le Congrès du Conseil Ca- nadien de la Coopération. Un wagon spécial partira de Saskatoon sur le C.N. à 9 h 30 pm. le 2 juillet.

CE

Ils apprennent la violence à leurs enfants

Entre les âges de cinq et L4 ans, un enfant moyen est témoin de la mort violente de 13,000 personnes à la té- lévision. Quelles sont les réactions des jeunes devant ces brutalités? Les ‘bons’ enfants peuvent-ils être influencés? Des faits étonnants à ce sujet vous sont ré- vélés dans SELECTION, du Reader's Digest de mai. Lisez pourquoi on ne peut laisser, sans contrôle, les enfants regarder la télévision. Procurez-vous le Sélection dès aujourd’hui.

FILMS...

THE UGLY AMERICAN Adultes et adolescents

Américain. 1962. 120 min. Eastman- color. Drame social réalisé par George Englund avec Marlon Brando, Eijii O- kada et Pat Hingle, d’après le roman de William J. Lederer et Eugene Bur- dick.

A son arrivée au Sarkhan-Sud, l’am- bassadeur américain MacWhite prend bientôt contact avec Deong, un chef révolutionnaire qu’il a connu pendant la guerre. Croyant à tort que Deong est devenu communiste, MacWhite lui re- tire sa confiance.

Le livre de Lederer et Burdick é- tait une charge contre la naïveté et lincompétence des représentants a- méricains à l'étranger. L'ensemble n’est pas convaincant non plus que l’inter- prétation de Marlon Brando en am- bassadeur.

Appréciation morale: En cherchant à éveiller lattention du public sur les problèmes internationaux, ce film peut rendre service,

+ + + BEST- OF ENNEMIES Tous

Anglo-italien. 1961. 104 min. Techni- rama. Technicolor. Comédie satirique réalisée par Guy Hamilton avec David Niven, Alberto Sordi et Amedeo Naz- zari.

En 1941, en Abyssinie, un détache- ment de l’armée italienne bat en re- traite vers Goba. Un avion britannique tombe soudain en panne près du cam- pement italien et le capitaine Blasi fait prisonniers ses deux occupants, le commandant Richardson et le pilote Burke.

Après toutes sortes d'aventures co- casses, les Anglais ont le dessus sur les Italiens qu’ils font prisonniers.

Ce film est un heureux mélange d'humour britannique et de finesse i- talienne. L'ensemble est savoureux et le dialogue souligne bien la différence de mentalité des deux peuples.

Appréciation morale: Mi-sérieux, mi- badin, ce film plaide en faveur de la fraternité humaine.

ST-JOACHIM

Samedi le 22 mai, le Père Louis Morin, om.i., bénissait le mariage de sa soeur Colette, fille de M. et Mme Augustin Morin, à M. Yves Allard de St-Charles, Man. Les nouveaux époux résideront à Québec.

M. et Mme Paul Chôtain sont de retour d’une visite à leur fils Denis, au scolasticat des Oblats de Lebret.

En visite chez Mme Laurent Morin, son neveu, le Père Hilarion Morin, mis- sionnaire en Nouvelle-Guinée. Il visi- te ses parents et amis du Canada et des Etats-Unis, avant de retourner dans ses missions en octobre.

À tous nos malades prompt rétablisse- ment, spécialement à Mme Dr L.P.

Mercredi le 26 mai 1965

ES SSSR

La Ligue du Sacré-Coeur se penche sur la famille chrétienne

Au cours du congrès annuel qu’elle:

vient de tenir à Montréal, la Fédéra- tion nationale des Ligues du Sacré- Coeur s'est donné une nouvelle oren- tation.

En bref, le comité oriente le mou- vement nettement dans une perspec-

. tive éducationnelle. I} s’agit d'aider

Je chef de famille à revaloriser l’aspect chrétien de la vie familiale, de reprendre la charité et la bonne entente parmi les voisins du quartier, de constituer dans la paroisse des ilots de fraternité. Ain- si le mouvement collaborera petit à petit à bâtir par en bas la communau- chrétienne demandée par le Con- cile.

Au cours de l’année, le mouvement cen- tre ses efforts sur le rôle du père chré- tien dans son foyer. Il s'agira de dialo- gue, de respect des personnes, de té- moignage chrétien, de liturgie fami- biale, etc. Toutes les activités du mou- vement, toutes ses publications seront d’abord et avant tout orientées dans ce sens.

SAINT-ISIDORE

Après quelques semaines de silence, nous vous revenons pour jaser quelque peu avec vous.

À Saint-Isidore, les semences vont bon train malgré la température plus ou moins clémente,

Monsieur et Madame Robert Robert, sont les heureux parents d'un fils à l'hôpital de Peace River, le 3 mai dernier. Le petit Charles fut baptisé le 13 mai dernier par le Révérend Père Collin. Monsieur et Madame Paul Ro- bert, grands-parents de l'enfant, furent parrain et marraine. Félicitations aux heureux parents.

Le Père Collin est de retour parmi nous après avoir fait un court séjour à lhôpital de Peace River. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.

Après un séjour de trois mois parmi nous, les grands-parents Desbiens nous ont quitté pour retourner au Québec. Nous espérons qu’ils ont bien apprécié leur voyage à la Rivière-la-Paix.

M. Raymond Tremblay est mainte- nant professeur à Saint-Isidore, Il rem- place Mme Pierrette Robert. Tout con- tinue à bien aller malgré le changement de professeur.

Samedi dernier, le 22 mai, deux jeunes hommes de Ja paroisse, Ghislain Bergeron, et Léon Lavoie nous quit- taient pour se rendre au Québec. A leur retour, Ghislain et Léon ramène- ront Fernande Girard et Céline La- voie, deux étudiantes à l’Institut Fa- milial de Roberval.

À ces voyageurs, nous souhaitons de belles vacances et un voyage des plus intéressants.

Mousseau hospitalisée à l'Hôpital Gé- néral.

| 10115 - 102ème rue,

VOULEZ-VOUS... donner le CHRIST au monde

Des données scientifiques.—

“Ce n'est pas à la légère que Je mouvement choisit une orientation fa. miliale et paroissiale. Dans une société de plus en plus industrielle, l’homme court le risque de se dépersonnaliser de s’automatiser. La communauté fami. liale doit devenir de plus en plus Je centre affectif et éducatif, le centre de relations humaines intimes et gratuites, le centre on se sent une personne plutôt qu'un numéro, le centre accueil. lant il fait bon vivre, le centre on forme en définitive l’homme fondamen. tal” Continuant son exposé, le confé. rencier affirma: “Cellule fondamentale à la fois de la société civile et de l'E. glise, la famille doit être préparée à faire face aux exigences du monde modeme. On juge une société par Je sort qu’elle fait à la famille. En choi. sissant cette ligne d'orientation les Li. gues du Sacré-Coeur répondent à un besoin fondamental dans l'Eglise et s'engagent dans un apostolat à la fois positif et moderne.”

[ FERD NADON BIJOUTIER

REPARATION DE MONTRES ET BIJOUX

en face de la “Bay” Edmonton

mem

a —_— { Faisons commissions. Portons valises, caisses. Livrons paquets, messages. Garçons et autos à votre service. T. M. CHAMPION

CHAMPION'S

PARCEL DELIVERY

10223 - 106 rue Tél. GA 2-2246 GA 2-2058

Construction de maisons modernes et à votre goût

Hebert & St-Martin Construction Ltd. 23 Mount Royai Drive

C.P. 249 Tél. 599-6475 St-Albert, Alberta

Achetez tous vos vêtements d'enfants chez les frères Tougas, propriétaires de

Jack and Jili

Avenue Jasper, à l’ouest de l'Hôtel Cecil Westmount Shopping Center et Bonnie Doon Shopping Center

sous les livrées des Soeurs de la Charité (Soeurs Grises)

ste EG

D Leurs oeuvres variées, au pays et à

dr OS l'étranger requièrent des membres de

toute profession.

* Pour tout renseignement, adressez-vous à :

Soeur A. Laramée, 10748 - 108e rue Edmonton, Alberta.

Téléphone 424-9808

| Le bient-être de | se ce Fe

tout Albertain est essentiel au bien-être de la Province

La plus grande ressource de l'Alberta est sa population. Le Ministère du Bien-Etre de l'Alberta s'occupe de voir à ce que toute personne, quelle que soit sa place dans la société, reçoive de l’aide si elle se trouve dans le besoin.

Grâce à ce Ministère des enfants qui sont sous la tutelle du gouvernement reçoivent les soins nécessaires,

Ceux qui par malheur ou par incapacité physique ou

mentale sont incapable de se subvenir à eux-mêmes

reçoivent une aïde financière, Des allocutions sont accordées aux aveugles, aux infirmes et aux vieillards. Dans tous les cas les droits individuels sont respectés.

Le Ministère à mis des Foyers à la disposition des personnes âgés. Ces foyers ont été remis aux soins des municipalités qui en ont la responsabilité.

Des refuges pour hommes seuls sont situés à Edmonton, Calgary et aux centres de Gunn et Youngstown,

Reconnaissant que le peuple est la plus grande richesse des pays, l'Alberta en prend soin du berceau jusqu’à la

vieillesse,

PROVINCE DE

Hon. L.C. Halmrast

ministre’

ALBERTA

Ministère du Bien-Etre

+ D. W. Rogers _ ministre adjoint. .

Mercredi le 26 mai 1965

_ Avec le Père Gaudet en Bolivie

Bien chers parents et amis,

Enfin, après plus d'un mois de sur- gs je m'amène pour la première fois en cette année 1965. Ce ne seront pas ls nouvelles qui manqueront, mais bien plutôt le temps. Je vais donc es- sayer de faire court, me contentant de l'essentiel. | La grande nouvelle du jour; potre nouveau Séminaire,

Tout un événement, Jusqu'à février de cette année, nous formions ici une seule famille, entre novices-scolastiques novices coadjuteurs, postulants, prépos- tulants coadjuteurs, et une dizaine de junioristes un peu âgés. Ce qui ne ces- sait de présenter quelques problèmes de discipline et d'adaptation. Or voi- li que les Oblats de Bolivie purent a- cheter une belle propriété en ville, à un prix très raisonnable, qui s’appe- kit “L'Escudano.”

Avant d'acheter notre ferme d'ici, nous avions désiré acheter cette pro- priété d'Escudano; grande maison, vieille mais solide, magnifique jardins, et surtout de nombreuses sources sur le terrain pour irriguer et remplir une belle piscine déjà toute faite. Nous n’a- vions pas le sou alors, Cette fois, com- me elle restait toujours en vente, elle nous tombe des nuées et résolut ma- gnifiquement notre problème de sé- paration entre les deux oeuvres: celle du Noviciat, et celle du Séminaire o- blat.

Le 17 mars dernier, nos sept junio- ristes s'en furent donc l’ocuper avec, en tête comme nouveau supérieur, le R.P. Victor Simard, mon ancien assis- tant ici Au lieu d'aller suivre leurs cours de secondaire au Collège Pie XII, cette fois c'est le Petit-Séminaire local qui les accueille, alors que Île Père Simard y figure comme professeur Excellente solution: le corps professo- ral, fomné de plus de laics que de prè- tres, est sûrement l’un des meilleurs de la ville. Pourquoi cette solution ne viendrait-elle pas un jour à libérer tant de prêtres au Canada qui pourraïent ainsi venir nous donner un coup de main en Amérique du Sud? Affaire de finances, uniquement, disons-le franche- ment, Jci c’est très pratique vu que les salaires ne sont pas exorbitants comme chep-nous.

Un Noviciat international,

Cest chose faite et vécue: notre groupe de novices compte trois natio- nalités, même quatre, car un ancien missionnaire laic canadien vient juste de prononcer ses premiers voeux com- me frère coadjuteur. Trois sont du Pé- rou, deux du Chili, et deux de Boli- vie: voilà pour les frères scolastiques. Quant aux coadjuteurs, deux viennent de faire leurs voeux, et deux autres, se préparent à leur noviciat, comme pos- tulants. Et comme personnel de pro- fes, nous sommes actuellement six: deux

frères canadiens, l'un, gros responsa-

ble de toute la ferme, le fameux Frè- re Raymond, anciennement de notre Ecole d’Agriculture de Ville-Marie; Yautre le Fr Marcel Lalonde, notre ex- cellent cuisinier. Les quatre autres sont tous de jeunes profès qui continuent avec nous leur formation religieuse et professionnelle. Mais comme prêtre, je reste encore seul comme directeur, é- conome et maître des novices; deux Pères de la ville viennent cependant m'épauler pour ce qui touche à Ja di- rection spirituelle de mon jeune monde.

Inutile de vous dire que je trouve mes novices des plus intéressants. Vous devriez voir comme ils savent monter une séance, pour vous en convaincre. Actuellement ils sont en train de monter notre Salon Biblique, lequel fera choc sûrement à tous les visiteurs qui nous arriveront. C’est notre salle d'étude, transformée en laboratoire de cartes

Annonces classées

PROFESSEURS DEMANDES Professeurs demandés pour l’école ‘de Beaumont. 1 pour grade 3 1 pour grade 6 1 pour grade 7, 8 ou 9 Contactez: L. Beaudoin, Principal. Ecole de Beaumont, Beaumont, Alberta.

(G30-6) res ons PROFESSEURS DEMANDES St-Aubin S.D. no 24 Chauvin, Alberta a besoin un maître ou maîtresse pour grades 4 -5 -6- enrollement

22,

Commençant ler Sept. 1965 - Salaire

3000 3600 4200

4700 5600 6800 Chauvin est un village bilingue. Ecrire à R Delemont, Chauvin,

Alberta. E-30-6

MAGASIN À VENDRE. Magasin général avec chiffre d'affaires de $50,000. En plus, revenu supplémen- taire de $100.00 par mois provenant d'agences, |

Résidence à même le magasin. Bä- tisse, stock et fournitures $18,000. E- crivez casier 27, La Survivance. 23-6-65

POSITION ATTRAYANTE

DISTRIBUTION DES FILMS

Stenographe complètement bilingue,

grade 2, pour bureau à Saskatoon.

Travail: réceptioniste, sténographie |

et dactylographie en anglais et'en fran-

39e courrier

et graphiques bibliques. Edifice en mal d'adaptation.

Nos séminaristes partis, il fallut son- ger à transformer leur dortoir en cel- lules pour nos novices, puis en pro- fiter pour reniper nos toits mal fait une première fois, plâtrer les salles d'étude et de récréation, Une belle dépense de près de $600.00, mais qui en valait Ja peine, je vous assure. J] nous reste à nettoyer le tout, peinturer, meubler quelque peu, enjoliver ce qui peut l'être. Ce qui ne manquera pas de se faire, vu lhabileté et l'excellent esprit de nos novices qui ne demandent pas mieux.

Activités apostoliques à l'extérieur.

H y a d’abord celles de l'an dernier: tous les lundis soirs, je donne un cours de liturgie à une cinquantaine de laics, auxquels j'avais donné, l'an dernier, un cours bilingue. Puis, tous les quinze jours, je continue de visiter Ia prison, en faveur d’une quinzaine de prison- niers un peu plus délurés, et qui veu- lent approfondir leurs connaissances religieuses.

Mais il y a du nouveau: tous les lun- dis soirs aussi, je présente un cours de YHistoire de l'Eglise à un Institut de formation supérieure pour religieuses. Si j'acceptai cette besogne, ce fut sur- tout pour m’obliger à rafraîchir mes propres connaissances, vraiment trop fragmentaires en ce domaine si pas- sionnant.

Enfin, j'ajoute aussi un cours de catéchèse biblico-liturgique à une tren- taine de professeurs de religion. IL n’a lieu que tous les quinze jours, le sa- medi soir.

Foubliais les réunions périodiques qu'exige ma participation aux Commis- sions diocésaines de liturgie et de ca- téchèse. La préparation de ces cours et Fassistance à ces réunions, ajoutées au travail normal d’un maître de no- vices à l'intérieur de la maison, tout cela fait que je n’ai guère le temps de m’ennuyer}

Les avatars de la politique.

Les cammunistes disent toujours que nous sommes sous “la botte mili- taire”. Les autres partis s’impatientent devant le retard des élections. Le pré- sident intérimaire, le Général Barrien- tos, dut subir le sixième attentat contre sa vie.. Comme il s’en tire toujours, les loustics affirment qu'il est passé maî- tre en ce genre de sport, et qu'il est Fauteur personnel de ces coups de revolver contre sa propre personnel

Devant tous ces ennuis, il crut bon retirer sa candidature à la présidence aux- prochaines élections de la fin d'octobre. Eh bien, en signe de pro- testation les indiens et fermiers d’a- lentour de Cochabamba et de Santa Cruz, de Sucre et d’ailleurs, bloquent les routes du pays avec des arbres et des pierres! La ville de Cochabamba, depuis deux jours, est en état de siège! autobus, trains, avions, voitures de par- ticuliers, tout cela ne marche plus. Vous devinez le désaroi et les pertes d'argent: Hier, notre aéroport aurait perdu près de $7,000.00 à cause de cette situation! Vive la démocratie!

"BOB ILLÉ

Angeles, ou n'importe

.‘conviennent.

VOUS SONGEZ A UN VOYAGE ?

IL NE VOUS EN COUTE RIEN DE PLUS en faisant vos réservations par l'entremise de

Westmount Travel Service Ltd.

Edifice Professional 10844 ave Jasper, Edmonton, Alta

Pour comprendre les autres

LA SURVIVANCE

La conception religieuse des “japonais diffère de la nôtre

Matsuyama (CCC) M. William P. Wooddard, Directeur de l’Institut des Recherches Religieuses d’Extrême-O- rient, signale dans un récent article les caractéristiques fondamentales que revêt la conception religieuse chez les Jaonais et, partant, les différences exis- tant entre une telle conception et celle des occidentaux. C'est évidemment une question de grand intérêt pour l'efficacité de Yapostolat missionnai- re.

La religion telle que la conçoivent les occidentaux, lit-on dans l'article, tend à se concentrer entièrement dans la doctrine, le dogme. Les fondements du christianisme reposent généralement sur une affirmation de foi ou Crédo.

Le raisonnement tient une grande place déjà dans l'instruction religieuse donnée aux enfants, afin que par ils acquièrent peu à peu une idée, si va- gue soit-elle, de leur foi idée. qui, par Ja suite, se transformera en une conviction religieuse expriméc par l’af- firmation: “Je crois . . ”.

Au contraire, la religion suivie pat les Japonais n’est pas en général dog- matique et revêt les trois caractéristi- ques d’expérience religieuse, de lien familial traditionnel et d’absence de frontière bien nette entre l'homme et la divinité: -

le point le plus important est “lex- périence religieuse” définie comme un sentiment de respect et de crainte en- vers quelque chose qui est à la fois intérieur et extérieur à la personne. Ain- si Ja religion pour les Japonais se ca- ractérise par un sentiment indéfinissa- ble d’enrichissement personnel à la

présence de Bouddha ou d’une autre

divinité et fait de gratitude pour Ja vie et tout ce qu’elle comporte de bon ou d'appel à l’aide dans les difficultés. C'est donc avant tout sur l'aspect in- tuitif et mystique de l’adoration qu'in- siste la religion japonaise.

Le japonais pratique sa religion da- vantage comme membre de sa famille que comme individu, D'ailleurs, le bouddhisme regarde la religion surtout comme une croyance familiale et les liens du shintoïsme avec la famille sont encore bien plus étroits. La plupart des gens maintiennent de bonnes relations avec leur communauté religieuse ainsi qu'avec les temples bouddhistes et shintoïstes sans affirmer leur foi. I] est des cérémonies auxquelles tous don- nent leur adhésion par spéciale dévo- tion; mais, dans beaucoup de cas, l’in- dividu est en contact avec un temple donné parce qu’en celui-là sont con- servés, depuis des générations et même parfois des siècles, les noms de ses ancêtres. C’est qu'ont lieu les funé- railles et les rites périodiques auxquels on participe parce que membre de Îa

Un pélerinage aux sources.

Heureusement qu'en Bolivie tout passe. Aussi suis-je heureux de vous annoncer qu'un ancien du Collège St- Jean, et ancien missionnaire laic au Chili, Mons, Joe Doré, de Maillard- ville, est en train de réaliser un vieux rêve de mon coeur: une excursion spé- ciale de 19 jours qui vous permettra de voir un peu le Mexique, le Pérou et la Bolivie. Date du départ, le 6 août, de Vancouver, et le 8 de Montréal. Pour plus d'information, adressez-vous à: TRUEMAN'S TRAVEL SERVICE LTD. Brentwood Shopping Centre, Burnaby 2, B.C.

Vite, commencez à y pensez sérieu- sement, Sauvez vos sous, et décidez- vous sans crainte. Il y a une Providen- ce pour les Missionnaires: Elle verra à vous faire faire le plus beau voyage de votre vie.

Bien affectueusement dans le

Christ Ressuscité. V. Gaudet, o.m.i. CASILLA 782, Cochabamba, è Bolivia,

Par avion ou

par paquebot.

Billet seulement ou hôtels, randondonnées, assurances

auto Jlouées. ‘Passeports, visas.

Tout cela sans coût supplémen- taire,

4 t financer 98% de la location des autos et 99% du coût des RL Tntérêts très bas sur voyage; seulement $82.00 d'intérêt par année sur chaque $1000. 10% comptant, et jusqu’à 24 mois pour la solde,

Que vous désiriez aller à Paris, Rome, Toronto, Honolulu, Los

À travers le monde, vous obtenez les mêmes taux qu'aux bureaux des compagnies. d'aviation ou de pâquebots, mais nous vous donnons le choix de la meilleure route et des

hotéls qui vous

#

famille précisément.

La conception religieuse japonaise ne fait pas clairement Ja différence entre la divinité et l'homme, alors que les religions occidentales judaisme, christianisme et islamisme marquent très nettement la frontière entre J'hu- . main et le divin . . . La divinité est représentée par les termes “Bouddha, dieu, Dieu”. D'autre part, il ne faut pas oublier qu'il existe plusieurs Boudd- ha, dont quelques-uns plus renommés que les autres. C’est pourquoi les Ja- ponais adorent Je Bouddha historique, d’autres le Bouddha cosmique Dainichi ou le Bouddha guérisseur, d’autres en- core le Bouddha de l'avenir Miroku, De plus, la croyance étant que les hom- mes possèdent en eux au moins de façon latente -— l'esprit de Bouddha, il s'ensuit que ceux-ci peuvent être vénérés comme des Bouddha en puis- sance. C’est pour les occidentaux un concept erroné voire même blasphéma- toire, mais pour les Japonais c’est une idée courante idée qu’ils traduisent, à la mort de quelqu'un par ces mots: “IL est devenu hotoke”, c’est-à-dire, il s’est changé en Bouddha. Cette con- ception est plus vague dans le shintois- me, bien que fondamentalement la mê- me.

Les étrangers trouveront sûrement le concept religieux japonais fort confus. D'où l'énorme difficulté que rencon- trent les missionnaires pour faire com- prendre aux Japonais le Dieu et la religion des chrétiens.

+

On estime que le fardeau qui ré- sulte de la maladie représente pour le Canada quelques trois billions et demi de dollars. Avec une population de moins de.19 millions et demi (le Bu- reau de la Statistique nous indique que ce nombre est de 19,400,000 en janvier 1965), celà représente une perte annu- elle dûe à la maladie de quelques 180 pour chaque homme, femme ou enfant de la nation. Et nous sommes dans l’un des pays du monde les plus éclairés au point de vue médical.

La Ligue Canadienne de Santé lutte depuis 45 ans pour améliorer la santé de tous les Canadiens. Les succès qu’elle a obtenus sont nombreux.

L

La Conférence de l'OTASE

Un heureux hasard a voulu que cette année Londres serve de cadre à la conférence ministérielle de l'Organisa- tion du traité de l'Asie du Sud-est.

L'OTASE, qui compte maintenant dix ans et demi d'existence, s'est déjà réunie dans les capitales de tous les autres Etats membres, à savoir, la Thai- lande, le Pakistan et les Philippines en Asie même, l'Australie et la Nouvelle Zélande (l'une et l’autre intéressées de très près à ce qui se passe dans cette zone) ainsi que les Etats-Unis et Ja France à l'Ouest.

Le tour de la Grande-Bretagne d’ê- tre le pays d’accucil est arrivé à un moment son gouvernement est pro- fondément engagé dans la recherche d'une solution aux deux grands pro- blèmes qui bouleversent la paix dans le Sud-est asiatique: l'agression com- muniste au Vietnam et la “confronta- tion” de }’Indonésie à l’encontre de la Malaisie.

La Grande-Bretagne soutient la lut- te du peuple sud-vietnamien ainsi que l'effort déployé par les Etats-Unis pour sa défense, et, tout en se maintenant en contact étroit avec ceux qui sont di- rectement en cause, s'emploie à ex- plorer les possibilités de règlement pa- cifique. Pour ce qui est de l’autre pro- blème, le rôle de la Grande-Bretagne consiste à fournir une aide militaire essentielle pour la défense de la Ma- laisie aussi longtemps qu’elle sera né- cessaire.

Examen des répercussions

Les deux problèmes, dont les ré- percussions dépassent de beaucoup le Sud-est asiatique, ont été franchement et librement examinés, comme il con- vient entre alliés, à la réunion de Lon- dres. La seule ombre au tableau a été l'absence du ministre des Affaires é- trangères française.

Le président de Gaulle avait décidé que le gouvernement français ne serait représenté que par un observateur en donnant comme raison que la France ne serait pas à même de s’accorder a- ver les autres alliés sur le Vietnam.

L'absence de la France a été par- ticulièrement regrettable car on au- rait pu penser que l'offre faite par le président Johnson de négocier sans conditions donnerait à la France la pos- sibilité de se joindre à ses alliés dans la recherche d’un moyen d'aboutir à un réglement,

Toutefois, force fut à la conférence .

Les abeilles et les beaux jours

Pendant la belle saison, il éclot dans une ruche environ deux mille individus par jour, et dès la naissance l’ouvrière travaille,

À chaque âge sa tâche: la jeune a- beille est d’abord nettoyeuse, puis nourrice de larves âgées, ensuite nour- ricée de larves jeunes et productrice de gelée royale, laquelle est secrétée par ses glandes pharyngiennes qui cor- respondent en quelque sorte aux ma- melles des mammifères, Ces glandes s’atrophiant au bout de quelques jours, elle devient cirière. Au dix-huitième jour, elle sort pour la première fois de la ruche et commence alors à manifes-

.ter de l'agressivité, On lui confie le gardiennage et la voirie; enfin elle part explorer et butiner, entretient les réserves de Ja ruche en pollen, en nec- tar, en eau, et contribue à la ventilla- tion du logis en battant des ailes à Yentrée. Cette ventillaion maintient à l’intérieur de la ruche une température convenable et apporte l'air nécessaire à la respiration des abeilles, qui font une grosse consommation d'oxygène. De plus, le courant d'air facilite la

concentration du miel. Le travail des ventileuses est très pénible, aussi les équipes se remplacent-elles assez sou- vent. ;

Quant aux sentinelles, elles veillent et ne laissent pénétrer dans la ruche que les abeilles appartenant à la colo- nie. Elles les reconnaissent à leur odeur spéciale. Contre le sphinx tête-de- mort, gros papillon velu qui cherche à s’introduire dans la ruche pour se gorger de miel, elles barricadent Fentrée de leur demeure avec de la cire, tout en laissant des ouvertures propres au passage des butineuses, mais trop exi- gues pour le sphinx. C’est la seule mé- thode qui permette de lutter d’une ma- nière efficace contre ce malfaiteur, car sa toison épaisse le met à l'abri des coups d’aiguillon.

“Fait remarquable”, ajoute FEncy- clopédie Larousse pour la Jeunesse, ouvrage auquel nous empruntons ces lignes, “le nombre des gardiennes va- rie nettement en fonctions des dangers qui menacent la ruche. Elles sont très nombreuses en arrière-saison, au m0- ment.où abondent les animaux pillards.”

CE QUE LE FUTUR MARIE BIEN HABILLE

DEVRAIT SAVOIR

Si vous vous mariez en juin, June des plus importantes journées de votre vie appro- che. Un accoutrement digne de cette occasion est néces- saire, et le personnel expé- rimenté de DITTRICH est prêt à vous aider à faire vo- tre choix.

Ii peut vous conseiller dans le choix de votre habit, de cérémonie ou autre, et ac- cessoires pour vous-même et votre suite.

F

M. Paul Lambert

Faites de cette occasion unique une journée vraiment mémorable pour vous et votre épouse en vous fiant aux bons

services de DITTRICH.

_ M. Paul Lambert est à votre service et se fera un plaisir de vous aider à faire votre choix,

LES COMMANDES PAR LA POSTE SONT REMPLIES IMMEDIATEMENT.

par Elisabeth Barker

d'examiner Ja question de Vietnam ain- si que d’autres sujets sans la participa- tion française. Il en est ressorti, comme l'indique le communiqué final, une chaleureuse sympathie et une solide amitié pour les Sud-vietnamiens dans leurs souffrances, une grande admira- tion pour leur résistance résolue et le désir général de les soutenir et de les

aider par tous les moyens s'offrant aux

Etats membres. Soutien aux Etats-Unis

Il s’est également manifesté au cours des débats du Conseil un large degré de solidarité à l'égard de la politique des Etats-Unis et de leur action menée pour la défense du Vietnam du Sud contre l'agression communiste. Il est clair cependant que la conférence a é- galement donné lieu à force discus- sions et critiques amicales.

La raison est que le Pakistan soutient fermement le point de vue que le pro- blème sud-vietnamien est au premier chef un problème politique, susceptible par conséquent d'être mieux résolu par des moyens politiques que militai- res. Cette position qui comme l’a in- diqué nettement Ie porte-parole du gouvermement pakistanais n'a pas en- traîné de scission au sein du Conseil de l'OTASE a été mentionnée dans un passage du communiqué relatif aux “préoccupations particulières du Pakis- tan au sujet des conséquences de la poursuite du conflit armé au Vietnam”.

Cependant, comme en fait également clairement état le communiqué, les mi- nistres se sont déclarés unanimement d'accord pour que tous les efforts soient déployés afin de favoriser l'interven- tion d’un “règlement satisfaisant et durable du conflit”. Ils se sont en outre montrés favorables à l'offre du prési- dent Johnson concernant des entre- tiens sans conditions ainsi qu'à sa pro- position visant à la mise en oeuvre d’un nouveau programme d'assistance Éco- nomique à l'Asie du Sud-est.

Les efforts du gouvernement britannique

Au cours des discussions qui ont lieu au Conseil, le ministre britannique des Affaires étrangères, M. Michael Ste- wart, a fourni des précisions sur les démarches entreprises par son gou- vemement pour rendre possible }amor- ce de négotiations.

Il a déclaré que la Grande-Bretagne, en sa qualité de co-président avec la Russie de la conférence de 1954 sur l’Indochine, ainsi que de la conférence de 1962 sur le Laos, détenait en la matière des responsabilités particuli- ères.

La première initiative du gouver- nement britannique a donc été de pres- sentir la Russie et de proposer une ac- tion conjointe. Faute d’écho favorable de la part de l’Union soviétique, la Grande-Bretagne a agi seule pour son- der les gouvernements intéressés par l'entreprise. Parallèlement, M. Patrick Gordon Walker s’est rendu en qualité de représentant du gouvernement bri- tannique en mission d’information au- près des gouvernements asiatiques con- cernés, disposés à le recevoir.

Le grand obstacle à cette mission, comme à toutes les démarches desti- nées à amener des négociations pacifi- ques et l'attitude particulièrement hos- tile de Pékin, ainsi que, à un degré un peumoindre,deHanoiï Se lon l'expression employée par M. Ste- wart, Chinois et Nord-vietnamiens ont

oo Po

AIME DERY vendeur

roulotte de démonstration pour tapis

Vous songez à une descente de lit qui aille avec l'amenb- Vous voulez un tapis d'entrée’ - Vous voulez une laise de tapis pour un couloir on un Vous voulez couvrir votre salon, votre boudoir d’un tapis qui aille d’un mur à l’autre?

Songez alors à CAMPBELL'S qui se fait une spécialité

lement et les tentures?

escalier ?

de cette ligne.

Visitez CAMPBELI'S sur la llle avenue, ou invitez CAMPBELL'S à venir chez vous, sans aucune obligation de votre part. CAMPBELL'S ne peut amener tout son niagasin chez vous, mais il a une roulotte qui est üne véritable salle d'échantillon, et qui contient tout.ce que vous pouvez désirer

en fait de tapis.

Invitez la roulotte de CAMPBELL'S chez vous, elle ira avec un monsieur qui s’y connaît en couleurs et en

dimensions.

N'oubliez pas que vous pouvez vous adresser en français chez Campbell’s, un de ses vendeurs est l’un des nôtres, Aimé Déry. Et le grand argentier de cette maison, Tom Collins, est bilingue lui aussi. on.

N'oubliez pas non plus que tous les soirs les portes sont ouvertes jusqu'à 9 hrs: vous pouvez faire le tour, examiner les morceaux qui vous intéressent et revenir ou appeler. le lendemain pour donner votre commande. pas le droit de vendre le soir, sauf le jeudi soir.)

ISELF SERVI

Page 5

dédaigneusement repoussé l'idée de rencontrer M. Gordon Walker.

La Chine s'efforce en outre d’em- pêcher la réunion d’une conférence sur la neutralité du Cambodge propo- sition récemment remise en avant par le prince Sihanouk, soutenue par la Russie et acceptée par la Grande-Breta- gne et les Etats-Unis avec l'accord de la Thailande et du Vietnam du Sud. Les espoirs de progrès dans ce domaine ne sont pas brillants mais ne sont pas a- bandonnés.

La Malaisie

Indépendamment de l'examen des problèmes de l’iIndochine, le Conseil de l'OTASE «a porté son attention sur les dangers qui menacent la Malaisie. Dans le communiqué final, les minis- tres ont exprimé leur grave inquiétu- de au sujet de la situation créée par ja confrontation indonésienne, situation qui constitue une sérieuse menace pour la paix dans le Sud-est asiatique. Trois membres de l'organisation, la Grande- Bretagne, l'Australie et la Nouvelle Zé- lande ont fourni des forces militaires

à la Malaisie pour l’aider à se défen-

dre, en contribuant de Îa sorte au main- tien de la stabilité dans cette zone. ° e

explosions nucléaires

Voici un relevé du total des explo- sions réalisées à ce jour par les puis- sances nucléaires: Etats-Unis: 337; U- nion soviétique: 127; Grande-Bretagne: 24; France: 5; Chine populaire: 2.

GAGNEZ D'APRES vos CAPACITES

GWG

VOUS ENTRAINERA

Grâce à notre programme d'entrainement vous apprenez tout en gagnant et vous recevez davantage d'après vos capacités.

D’AUTRES L'ONT FAIT! VOUS LE POUVEZ AUSSI. ALORS,

COMMENCEZ AUJOURD'HUI!

@ Emploie à l’année,

@ Conditions de travail propres et claires, sans odeurs.

@ Périodes de café.

® Compagnes de travail agréables.

à Semaine de 5 jours …… 9 fêtes payées.

® Vacances de 2 semaines payées.

@ Service de garde-malace gratuit.

Choisissez votre travail: le jour

ou la veillée, Appliquez maintenant

THE GREAT WESTERN GARMENT CO. LTD. 10660-85 rue, Edmonton. Tout près de ligne d’autobus

C'EST UNE BONNE PLACE TRAVAILLER!

T. M. COLLINS comptable :

(Nous n'avons

3

çais. Etourage plaisan. . Salaire de $3,270. à $3,720. basé sur capacité et . expérience, .

Appliquez par écrit à: National Film . Board, 210 Federal Building, Saska- toon, Sask. hs : n

14520 - 111 Avenue, EDMONTON. : Tél 4542481 |

‘POURQUOI ATTENDRE ? -PREPAREZ VOs VACANCES MAINTENANT ! Téléphonez 429-3374 RS

es née : A S DS Eos > fe St ee ML A ER dec LE . - : 2. NE . < RRN ad Hu LENS ve : $ 2 ets ne : 3 F5

+ 10164 : 101 rue, Edmonton, Alberta | Téléphone 422-3536

_ LA SURVIVANCE.

Mercredi le 26 mai 1965

XX

À

Aux peits amis de l'oncle Normand

La boîte aux surprises de CHFA

É LES CRU NE Da

IN!

{

12

ER

AT ITES

LQ AT Ne VRAIS US

TL DIE 4

À 2

grand concours de fin de saison

Les enfants de 3 à 14 ans sont invités à colorier ce dessin et à l'envoyer au Concours de la boîte aux surprises. Les prix qui les attendent: cinq bracelets-montres,

Discothèque

Voici des airs modernes

Nous désirons vous présenter des airs nouveaux dans le ton du moder- nisme le plus absolu.

La compagnie Sparton nous livre dans la série Command un enregistre- ment RS-33064. Tony Mottole et son orchestre sous le titre “Sentimental Guitar” nous présentent divers airs dont voici quelques titres: ‘In a sentimental mood”; “If J had you”; “You go to my head”; “Sentimental guitar”; “The nearnest of you”; “But beautiful”; “You make me feel so young”. etc.

Le titre indique qu'il y a ici une do- minante de la guitare sur fond d’orches- tre.

Un autre enregistrement Command RS-33-863 porte titre “Rome 35/MM.

Enoch Light et son orchestre four- nissent la musique. On nous présente un ensemble d’airs, les uns datent un peu, les autres de date récente.

Voici quelques titres: “O solo mio”; “Via Veneto”; “Arrivederci Roma”; “Tango della rose”; “Scalinatella”; “Anna”; “Nina”.

On sait le charme de ces airs et de ceux que nous ne mentionnons pas.

L'enregistrement est parfait et l’au- dition de l’ensemble est très agréable.

Voici maintenant un tout autre gen- re, et c’est un enregistrement Contem- porary publié par Sparton M-3564.

Le titre est “Sonny Rollins et les chefs contemporains”.

Sonny Rollins est au saxophone, Hampton Hawes est au piano. Barney

spécial à La Survivance

Kessel à la guitare. Ces instruments mentionnés situent le genre: bruyant avec jazz.

Voici quelques titres: “l’ve told ev’- ry little star”; “How high the moon”: “You”; “Alone together”; “The song is you”.

Ces airs d'actualité plairons aux jeunes. Le genre est éphémère mais est en grande vogue actuellement.

Dans la série Starday, de Sparton SLP-284 intitulé “Pee Wee King” l'en- régistrement nous livre des airs mo- dernes.

King est accompagné par Reed Ste- wart et the New Golden West Cow- boys.

Dans cet album des chansons amé- ricaines nous sont présentées. Voici quelques titres: “Coodby New Orleans’ “Valse Tennesses”; “The urge”” “You belong to me”; “Stay away from me”;

“La retraite de Bonaparte”.

On ne peut louer ces voix qui n’ont rien de transcendant mais il y a de l'entrain, de la vivacité, beaucoup de bruit dans le goût de nos jeunes mo- dernes.

Voilà quatre enregistrements que nous signalons car c'est jeune et nou- veau.

À chacun de faire son choix selon ses goûts.

Michel Boucher.

2 fn ae a af a fn fa of a a fa fa a fn fa a con a of af ga aa en de

". Nos Programmes

Lundi au Vendredi

6.50-—ouverture 6.55— Nouvelles 7.00—Chez Miville © 7.28—Manchettes 7.30—Chez Miville 8.00—Nouvelles 8.05—Sports 8.10-—Prière du matin 8.18-—Radio-réveil 8.28—Manchettes 8.30—Radio-réveil

vocal

Mercredi:

9.00—Nouvelles 9.05—Avec Simone 9.10-—La Rigodon 9.45—Propos, fantaisies,

Jeudi:

10.15— Témoignages

12.30—Jourmal agricole 12.45-—Vie de femmes 1.30—Partage du jour

3.05—A nous, mesdames

4.45-—Salut les copains

,3.45-—Radio actualités au jour le jour,

Vendredi:

sports, nouvelles | 7.30- Chasse a Paul 5.50—Chronique sportive l’Inconnu 12.00-—-Nouvelles 5.55—Nouvelles 8.30—Petit concert É 6.00——Les plus belles 9.00—Chorale du Dimanche:

voix Canada français 8.55—Bonjour 6.00—Nouvelles 9.30—Serenade 9.00—Nouvelles 6.05—-Sports Samedi: 9.02—Prog. Cris 6.10—Les plus belles : 9.30—Ballade musicale

voix 6.50-Ouverture 10.00—Météo À 6.45—Chapelet 6.55—Nouvelles 10.02—Ballade musicale 7.00—30 minute d'infor.| 7,30—-Nouvelles 10.30-—Terre Nouvelle . 7.30—(selon le Jour) 7.00—Musique en tête |11.00—Messe dominicale 10.00—Prog, ukrainien 8.05—Sports 12.00—Musique er, dinant

10.30—Est-ce ainsi que

7.00-—D'amour et de chansons 7.30—Petit ensemble

8.30—Regards sur le Canada français 9.00—Concerts sym.

130—Les souris dansent 7.00—Toute la gamme

7.30-—Serenade 8.45—Auj. dans l'histoire] 8,30-_Concert du mer.

1.30—Entrbtiens chansons chansons d'autrefois] 7.00—Temps de ref.

7.30—Récital d'orgue ; 8.30—Petites symphonies 9.15-—Paysages et

musique 2.00—A nous, mesdames! 9,30_-Place publique

8.10—Prière du matin

680 k.c.

12.30—Rivière-la-paix vous invite 1.30—Visite chez les Chansonniers 2.00—nouvelles : 2.02—Salut les copains 3.00—Radio-journal 3.05—Salut les copains 3.58—Nouvelles 4.00-—Prog. italien 4.30—Musique pour tous

les goûts 5.00—Radio-journal 5.10—Musique pour tous les gouts 5.55—Chronique sportive

6.00—Radio-journal et reportage 6.30—N.H.L.

8.45—Samedi soir avec Paul

130—Les souris dansent 10.00—Prog. ukrainien 7.00—Toute la gamme

10.30—Samedi soir avec

12.15— Nouvelles

les hommes 8.18—Musique en tête |12.25-— Sports vivent? 8.28-—Manchettes 12.30-—Vie croissante 11.00—Sous l’abat-jour 8.45—Auij. dans 12.45—-Musique en dinant 11.85—Radio-ouest l’histoire 1.00—Prog. italien

12.05—Pensée du soir Fin des émissions Lundi: ; 7.00-—Le Clavecin 10.02-— 7.15—Serenade

des lettres 8.30-—Sur toutes les

9.00-—Tante Lucille

9.30-—Par un beau samedi

1.30—Les souris dansent|!0-00—Nouvelles

Vos souhaits

10.30—Beau samedi AM

11.00-—Radio-journal

7.30—R its et }

D=Revue: (es An: 11.10-—Par un beau ..

11.15—Vers demain

2.00—Prog. hollandais .3.00—Prog. polonais 3.00—Prog. allemand 4.80—Heure du rosaire 5.30—Opéra du dimanche 8.00-—30" d’infor. 8.30—Cabaret du soir 10.00—Prog. ukrainien 10.30—Terre nouvelle

sries 11.30—Par un beau... |11.00—Sous l’abat-jour | 12.00--Angélus 12.00—-Nouvelles et sports Mardi: 12.02—Musique en dinant sports 1.30—Entretier s 12.15-—Nouvelles 12.05—Recueillement chansons 12.25-—Sports Fin des émissions

OA che he fe 2e ha 8 ef ma cf fe es cf nf af af ef cf fe ef af of cfa fa

Vie féminine

une femme reçue vétérinaire

Un esprit déterminé, une volonté à toute épreuve et une grande résis- tance physique. Voilà les qualités que l’on devine chez Mme Julia Malin qui vient de recevoir son doctorat en mé- decine vétérinaire.

Mme Malin avait déjà terminé son cours de médecine vétérinaire, en You- goslavie, son pays natal. Elle fut forcée de quitter son pays, à cause de ses o- rigines russes, avant même de recevoir son diplôme.

Arrivée au Canada, Mme Malin dut abandonner ses projets pour s’ocuper de sa famille.

“Je n’ai pu recommencer qu’en 1961’, dit-elle. “Jamais, je n’ai abandonné l'idée de me rendre jusqu’au bout. Je me disais qu’un jour viendrait . . .”.

L'Ecole de médecine vétérinaire re- connut les études antérieures de Mme Malin et lui donna un crédit d’un an.

Quatre ans de travail acharmé. Sé- journant à Saint-Hyacinthe, du lundi au vendredi, elle poursuivait inten- sément ses études, elle revenait en hâte à Montréal, chaque fin de semaine.

Au sein de sa famille, son mari et son fils, ces quelques jours n’offraient guère d'heures de repos. Entretien de la maison, lessive et cuisine en quan- tité suffisante pour la durée d’une se- maine. Les quelques heures qui lui restaient étaient consacrées à ses étu- des.

Au mois de mars 1961, Mme Malin reçut le prix de la compagnie Schering pour sa thèse dont le sujet était “Sup- pression des maladies aviaires transmi- ses par oeuf en utilisant d’antibiotiques et peroxyde d’hydrogène.

Aujourd’hui, Mme Malin a atteint son but,

“Si je pouvais réussir à ouvrir une +

Les jeunes et le tabac

«

clinique!” nous dit Mme Malin, “J'ai peur, cependant, car il me faut beau- coup d'argent, ne serait-ce que pour avoir un local convenable.”

En attendant Îa réalisation de son rêve, Mme Malin tentera de se trou- ver un travail en recherche. “Toutes mes économies iront à ma clinique”, affirme-t-elle.

Sa spécialité: les petits animaux, tels que chiens, chats et oiseaux de fantai- sie.

“J'ai perdu mon père et ma mère a- lors que j'étais encore très jeune. J'étais toujours toute seule. Autour de notre maison, il y avait un grand jardin les chiens et les chats venaient se réfugier. Quand l'un d’entre eux tom- bait malade, j'étais désespérée de ne pouvoir le guérir. J'ai commencé à m'intéresser à la science. C’est comme cela qu'est mon désir de devenir médecin vétérinaire. Les animaux sont mes amis”.

LU +

les prêtres canadiens restent à St-Domingue

Toronto Deux prêtres catholiques canadiens ont décliné une offre d’éva- cuer Saint-Domingue sous la protection des troupes américaines. Dans une let- tre adressée à leurs supérieurs au Ca- nada, les abbés Paul Ouellette et Law- rence, expliquent que l'offre américai- ne leur a été faite après que la fusilla- de eut éclaté à quelques centaines de pieds de leur résidence. On estime à près de 100 le nombre de missionnaires canadiens qui exercent leur ministère dans cette république actuellement se- couée par la révolte.

°

Quand les parents fument, les enfants veulent en faire autant

Ottawa. L’adolescent subit géné- ralement l'influence de ses parents, de ses maîtres et de ses amis lorsque vient pour lui le temps de décider s'il fu- mera la cigarette, Si ces gens-là fument, il est probable qu’il prendra lui aussi l'habitude de la cigarette.

C'est une conclusion à laquelle en sont venues depuis quelques temps dé- les autorités en recherches médicales sur le sujet. Elle a été confirmée jeudi par l'opinion candidement exprimée de 74 adolescents canadiens qui assistent aux délibérations de la conférence de la jeunesse sur l’usage du tabac et la santé, Ces séances d’études ont été or- ganisées par le ministère fédéral de Ja Santé.

Les étudiants d’écoles secondaires, réunis pour suggérer des réponses au problème toujours croissant de l'usage du tabac par les jeunes, ont également critiqué la réclame commerciale pour les cigarettes à la télévision. De plus, ils ont exprimé l'avis que les lois inter- disant la vente de cigarettes aux moins de 16 ans devraient être plus rigou- reusement mises en vigueur, Campagne recommandée

Les jeunes délégués ont recomman- aux départements dans les écoles une campagne d'envergure contre l’u- sage du tabac.

Pendant ces séances d’études qui se sont poursuivies pendant trois jours, les fumeurs dans le groupe de délégués ont continué de griller leur cigarette après les repas et dans les périodes de repos.

“Je sais que c’est une habitude mal- saine et je crois bien fondées les preu- ves attestant que la cigarette cause le cancer des poumons, mais je n’ai pas assez de volonté pour arrêter’, a dit Wendy White, une jeune fille de 18 ans, d'Ottawa.

De dire un autre étudiant: “J'arré- terai peut-être de fumer pour de bon une fois que j'aurai bien étudié tous les aspects de l'usage de la cigarette, mais je crois qu’il serait insensé d’arré-.

ter au beau milieu de la conférence tout simplement pour recommencer à fumer lundi”.

En fait, seulement un mince pour- centage des 74 adolescents qui assis- tent à la conférence sont des habitués de la cigarette. Cinquante-trois d’entre eux ne fument pas, six ont arrêté de fumer et 15 sont des fumeurs réguliers. Les autorités sur la santé disent que la proportion des fumeurs chez les jeunes est beaucoup plus élevée.

Encore les parents

Pendant presque toute la séance de jeudi, les jeunes ont eu le haut du pavé et ont exprimé librement leurs opinions pendant que les autorités, du minis- tère fédéral de la Santé écoutaient. La plupart des adultes présents ont dé- claré par la suite qu’ils avaient été vi- vement impressionnés par les idées et les suggestions des jeunes.

La question de l'influence des pa- rents sur les habitudes des enfants en ce qui concerne l'usage du tabac est maintes fois revenue sur le tapis.

Comme disait Suzanne Bonneau de Montréal: “IL est tout simplement na- turel pour un garçonnet de 10 ans de vouloir imiter son père.”

D'autres étudiants ont dit être d’a- vis que l'influence des parents est le premier facteur entrant en ligne de compte lorsque les jeunes prennent la décision de fumer. Un autre facteur important est l'influence des bandes ou des “gangs”, comme on dit souvent chez Jes jeunes.

Quelques délégués ont exprimé l'a- vis que J'on devrait commencer à mettre les enfants en garde contre l’ha- bitude de la cigarette dès l’âge de 8 ans, ou même à la maternelle.

Frances Galvon, une jeune demoi- selle de 17 ans, de Calgary, a dit aux délégués qu’à moins de changements radicaux dans l'usage de la cigarette chez les adolescents, un million de jeunes gens, de l'Amérique du Nord mourront de cancer des poumons avant d'avoir atteint l’âge de 70 ans.

Le chapelet à CHFA

27—Paroisse de Legal

28—Paroisse St-Joachim

29— Employés de Y'Hôpital Général

31—Vieillards du Foyer Youville

JUIN

1—Ligue des Dames catholiques, Lac-la-Biche

2—Caisse Populaire de St-Paul

3—Familles Lucien Tremblay et Marcel Vincent, Bonnyville

4—Paroisse St-Joachim, Edm.

5—Paroisse St-Jean-Baptiste, McLennan

7—Chalifocx Motors, Falher

8—M. l'abbé Desjardins, Ste-Lina

9—Famille Edouard Cimon et son fils Charles, Donnelly

10—Cercle local de l'ACFA, Edm.

11—Famille Mme N. Vallée, Bonnyville

12—Employés de l'Hôpital Général, Edm

14-—Collège Notre-Dame, Falher

15—Famille Amédée Brochu, Morinville

16-—Paroisse St-Albert

17—Famille P.ÆE. Lavoie,

Picardville 18-—Conseil LaVérendrye des C. de C., Edm. É 19—Famille Walter Van de Wale, Legal

21—Collège Notre-Dame, Falher

22—Parnissiens de la cathédrale, St-Paul

23—Docteurs Bugeaud, Brosseau et Marriott, Bonnyville

24—Famille Paul Mahé, Edmonton

25—Soeurs Ste-Croix, Donnelly

26—Employés de la Miséricorde, Edmonton

28—Paroisse Ste-Anne, Falher

29—Famille Lionel Mageau, Edmonton

30—Vieillards du Foyer Youville

Cnsnenneesse mere NN

plante qui supprime l'appétit

Il suffit de mâcher les feuilles d’une plante appelée Kalir Kanda qui pousse dans le nord de l'Inde pour supprimer la sensation de faim pendant plus d’une semaine. C'est ce que viennent de révé- ler des médecins indiens.

RAP P PE PEER En ondes: La parade des Automobiles “’GM”

Echanger la vieille, rouler neuf

Chez votre concessionnaire “’GM"

Don Wheaton Jenner Motors Edmonton Motors

À Edmonton:

A St-Paul: Smyl Motors

0-4-6-8...Grandes marques a votre choix

La semaine à

TEMOIGNAGES

(une émission de Radio-Sacré-Coeur)

(du 31 mai au 4 juin)

LUNDI: Jeanne L'Archevêque-Duguay, “Sois apôtre avec Marie.” MARDI: Marcel Marcotte, S.J., “Mon mari ne m’écoute jamais.” MERCREDI: Roger Tessier, P.B.,

“Jean XXIIX était un vrai chrétien”

JEUDI: Roland Gosselin,

“Les mariages d'adolescents sont-ils une faillite?” VENDREDI: Rosaire St-Laurent, A.A., “Pèlerinages de l'avenir.”

CHFA-680-10h.15 a.m.

HORAIRE DE MESSES

Au service des Canadiens français à Edmonton

IMMACULEE-CONCEPTION : 108A ave et 96e rue 7h.00 9h.00 10h.30 12h.00 et 5h.00 p.m.

SAINT-JOACHIM : 99e avenue et 110e rue 6h.30 8h. 9h.80 11h. 12h.30 5h. pm

SAINT-THOMAS: 8520 - 91e rue Dimanche: 8h. —— 9h.30 ïilh.

C'est le moment de réserver vos places et de préparer vos vacances. Et les Vacances com- mencent dès que vous montez dans un train du CN. Adieu soucis, fatigue, problèmes! Vous Voyagez détendu, vous arrivez frais et dispos. Le CN vous offre, à des prix variés, un choix de lits et de couchettes allant de la nouvelle “dormette" au compartiment et, si vous avez une place en voiture-lits, le prix comprend les repas. Pourvous délasser, des salons spacieux sont à votre disposition. Tout est prévu pour faire de votre Voyage un plaisir . ,. même le transport de votre auto en vertu du plan Train-Auto du CN. Si vous VOyYagez en groupe, vous profitez de réduc- tions spéciales. Avec tout cela, vous écono-

misez grâce aux tarifs Rouge B nee ge, Blanc et Bleu

Exemples:

“tarif Rouge"# en voiture-coach d'Edmonton à: -

Vancouver $14.00 Toronto $33.00 Saskatoon $ 7.90 Montréal $34.00 Winnipeg $15.00 “tarif Blanc iture- den voiture-coach Vancouver $17.00 Toronto $38.00 ne LAtoon $ 9.40 Ha ontréal 39.09 d'ici au 31 mal Winnipea Pr

Mercredi le 26 mai 1965

Intention missionnaire de juin 1965:

des enseignants catholiques

plus nombreux

et bien formes

“Que, dans l’enseignement officiel, les maîtres

catholiques

bien préparés contribuent avec

zèle à l'éducation de la jeunesse.”

Rome (AIF) Le 15 mai 1961, à la séance d'ouverture du Congrès de YUNESCO sur “L'éducation en Afri- que” Congrès qui s'est tenu à Addis Abéba, en Ethiopie, et auquel 300 délégués ont participé dont 30 Minis- tres de l'Instruction Publique, des re- présentants de tous les pays africains et des pays d'Europe et d’Amérique qui contribuent au développement de instruction en Afrique, ainsi qu’une délégation du Saint-Siège plusieurs Ministres ont exprimé leur reconnais- sance à l'égard de l’enseignement ca- tholique et ont souhaité que l'Eglise intensifie son action dans ce domaine.

Effectivement c’est aux écoles fon- dées et dirigées par les missions ca- tholiques que beaucoup de pays ré- cemment parvenus à l'indépendance doivent le pouvoir diriger par eux-mé- mes leurs propres destinées dans le concert des nations. En effet, parce que l'instruction et l'éducation sont à base des progrès humains, l’évangéli- sation chrétienne, dont le but est d’ai- der l'homme à se perfectionner in- tégralement sans perdre de vue sa fin surnaturelle, a dédié le meilleur de ses énergies à la formation humaine et chrétienne des individus et des so- ciétés.

Nous ne voulons point parler ici du droit imprescriptible de l'Eglise à a- voir ses propres écoles, ni décrire le vaste réseau d'oeuvres d'enseignement mis en place par les missions catholi- ques: mais seulement donner une idée des difficultés auxquelles l'Eglise mis- sionnaire doit actuellement faire face en ce domaine de l'éducation.

Le corps enseignant dans les écoles catholiques.—

Par elles-mêmes ces écoles, dont le nombre va sans cesse grandissant, cons- tituent déjà un problème épineux pour l'Eglise; et ceci, au double point de vue du financement et du personnel. Des milliers de prêtres, si nécessaires pour le ministère pastoral, sont rete- nus dans ces écoles et, malgré cela, le manque de personnel civil catholique est si grand dans certains pays au Ja- pon par exemple que la plupart des professeurs sont des non-catholiques.

Est-il bon de retenir ainsi loin du ministère pastoral tant de prêtres? Plusieurs pensent qu'au lieu d'agir de cette façon il serait préférable de sa- crifier l’école et de pourvoir d’une au- tre manière à la formation chrétienne des enfants. C'est sans doute un cas extrême, mais qui montre l'urgente né- cessité d’avoir beaucoup plus d’ensei- gnants Jaïcs même dans nos écoles ca- tholiques.

L'enseignement dans une situation nouvelle et complexe.—

Le monde missionnaire traverse ac- tuellement la période la plus critique de sa transformation. Depuis quelques années, des réorganisations ont eu lieu dans tous les domaines et de nouvelles structures ont vu le jour. Et l’enseigne- ment est peut-être le secteur qui a évolué le plus rapidement et subi les plus grands changements. D'où de nouvelles exigences touchant les pro- grammes, le personnel enseignant et le financement.

Les Gouvernements et, de façon gé- nérale, les responsables des choses du Tiers-Monde se sont rendus subitement compte de l'importance fondamentale de l’enseignement pour promouvoir le progrès de leurs communautés natio- nales respectives. C’est pourquoi, ai- dés par des organismes internationaux comme l'UNESCO, ils se sont intéres- sés à l'instruction à tous les degrés.

Jusqu'à ces derniers temps, l'Eglise avait la responsabilité de la plus gran- de partie des élèves, et dans cette tâ- che elle fut souvent favorisée par F'ai- de financière des autorités civiles. Au- jourd’hui, en revanche, à côté des é- coles catholiques s'est développé ra- pidement un enseignement officiel do- de vastes programmes et de promp- tes réalisations par l'UNESCO.

Les autorités civiles et l’enseignement chrétien.

Avec la multiplication des écoles de tous grades par nombre de gouverne- ments fait d’ailleurs digne de lou- anges se pose la question de l'atti- tude des autorités civiles envers les écoles catholiques et la morale en gé- néral. ;

À cet égard il existe tout un éven- tail de situations allant, au sujet des écoles, de leur reconnaisance officielle (comportant pour elles la jouisance des mêmes droits que les autres) jusqu'aux mesures de contrainte et de nationali- sation en passant par une tolérance par-

fois bienveillante et parfois assortie de restrictions d'ordre financier notam- ment; allant de l’enseignement de la morale chrétienne dans toutes les écoles officielles jusqu'à l'enseignement d’une morale fort dangereuse en passant par le silence le plus complet à ce sujet. Mission ct attitude

de l'Eglise.—

Tout le monde est convaincu de l'importance croisante des écoles dans le monde en général et particulièrement dans les pays en voie de développe- ment. Face à la situation nouvelle et complexe de l'enseignement, l'Eglise ne peut par renoncer à son droit et à son devoir d’éduquer chrétiennement ses propres enfants et d'offrir à l’es- prit et à la conscience de tous les hommes désireux de se former les lu- mières de son enseignement.

Cette mission, elle la réalise en a- yant ses propres écoles et, dans toute Ja mesure du possible, en portant son témoignage dans les écoles publiques. À l'égard de ces dernières, l'Eglise ne peut adopter une attitude de renonce- ment. Toute la question pour elle est de savoir comment, par lécole, elle peut le mieux introduire, conserver ou augmenter le service humain et chré- tien qu'elle est appelée à rendre. Pour ce qui est des écoles catholiques.—

las graves difficultés rencontrées par l'Eglise dans leur maintien et leur développement difficultés d'ordre financier, de personnel et parfois la menace d’injustes nationalisations ont conduit certains à proposer une nouvelle orientation de l'Eglise à leur égard en pays de mission. Il s'agirait pour elle de s'acquitter de son devoir d'enseignement par d'autres moyens qu'en ayant ses propres écoles: elle

- aurait aux abords des universités et autres établissements scolaires impor- tants des “homes” ou foyers d’étudi- ants qui seraient des centres de réunions et de contacts vivants avec le christi- anisme. Disons qu'il s’agit d’une solu- tion qu’on ne saurait généraliser, mais qui trouverait sa justification en cer- taines circonstances de lieu et de temps.

Quoi qu’il en soit, de telles initiati- ves méritent qu’on les appuie comme étant des moyens complémentaires de formation, procédant d’une inspiration et d'un élan chrétiens et apostoliques. Il reste pourtant qu’en certains cas comme par exemple en Afrique du Sud, le problème racial se pose de ma- nière aigue l'Eglise doit remplir son devoir à l'égard de l’enseignement chré- tien, même au prix des plus grands sacrifices.

En ce qui concerne les écoles publi- ques, leur importance sans cesse gran- dissante exige la présence active de l'Eglise dans leur sein, par l'intermé- diaire d'enseignants catholiques à qui il appartient de témoigner de leur christianisme dans l'instruction et l'é- ducation qu'ils dispensent. C'est dire, que, cette présence est possible, des contacts chrétiens favorisés hors des écoles publiques par des “homes” ou foyers d'étudiants ne sauraient suf- fire.

Dans son encyclique “PRINCEPS PASTORUM” du 28 novembre 1959, le Pape Jean XXIII a écrit ceci: |

“" .. dans les nouvelles chrétientés, il ne suffit nullement de convertir les gens au catholicisme et, après les a- voir baptisés, de les inscrire en masse sur les registres de l'Eglise. Bien au contraire, il faut en outre et absolument donner une formation chrétienne a- daptée aux exigences actuelles et les rendre aptes à se charger, chacun se- lon ses possibilités, de toutes initiatives utiles au bien et au développement présent et futur de l'Eglise.”

Puis, se référant expressément à la question scolaire, il ajoutait:

“En particulier, lorsqu'il s'agit du problème de l'organisation des écoles, de l'assistance sociale, des associations pour les différentes catégories d’ou-

vriers, de la vie politique, la présence.

d'experts catholiques autochtones peut avoir une influence des plus heureu- ses et des plus bénéfiques, s’ils savent

_— comme le leur commande leur sen-

timent du devoir dont ils ne peuvent s'écarter sans violer leur conscience s'inspirer dans leurs décisions et leurs actes des principes chrétiens qu’une expérience de plusieurs siècles a dé- montrés efficaces et décisifs pour pro- curer le bien commun.”

Déjà le 31 décembre 1929, dans son encyclique “DIVINI ILLIUS MAGIS- TRI”, Pie XI recommandait la forma-

ELLE

KEYSTONE

FURNITURE

12650 F'ort Road Téléphone 476-3913

ameublement de bureau et de chambre à coucher exécuté sur commande

PUPITRE À DEUX SUPPORTS

fini noyer, chêne ou tek:

PUPITRE DE COMMIS acajou d'Afrique ou orme:

. $185.00

BIBLIOTHEQUE “EXECUTIVE”

portes en vitre sur rail:

Achats à termes si désiré

a —————————_—

LA SURVIVANCE

Un problème policier. Pour ne pas toujours tempêter devant la difficulté de stationner dans les villes, de plus en plus de jeunes s’achètent une motocyclette, ce qui embarrasse polices et commissaires : peut-on laisser 3 ou 4 motos stationner à l’ombre du même parcomètre?

+

tion de bons maîtres:

“Les bonnes écoles ne sont pas seu- lement le fruit de bons statuts, mais principalement de bons maîtres, les- quels parfaitement préparés et ins- truits, chacun dans la discipline qu’il doit enseigner, et pouvus des qualités intellectuelles et morales que requiert leur charge importante brûleront d’un amour pur et divin pour les jeu- nes qui leur sont confiés.”

Les maitres catholiques enseignant dans les pays en voie de développe- ment se trouvent donc en présence d’une tâche à laquelle ils ne sauraient se soustraire, celle de présenter les valeurs universeles du christianisme aux jeunes qui demain ticndront en mains les destinées de leurs pays res- pectifs.

Maîtres catholiques autochtones et étrangers.—

Pour remplir sa tâche dans les écoles publiques des pays de mission, l’on veut que la réorganisation de l’enseigne- ment mette autant que possible les valeurs ancestrales à la première pla- ce, l'Eglise a un urgent besoin de la présence active de nombreux ensei- gnants autochtones. À égalité de cir- constances, il est bien évident que ces enseignants s'acquitteront plus effica- cement que les autres de cette tâche. Cela vaut déjà en temps normal, mais bien plus encore si les autorités civiles se montrent défiantes ou hostiles en- vers J'Eglise.

Toutefois, les enseignants étrangers sont également nécessaires, aujourd'hui spécialement l’on déplore le man- que de professeur et les maîtres autochtones des pays en voie de déve- loppement n’ont généralement pas at- teint un niveau élevé de formation ni une grande expérience.

Aussi les pressants appels de Pie XI et de Jean XXIII en faveur de la col- laboration des laics chrétiens dans tous les champs de l'activité humaine s’appli- quent-ils tout spécialement à ce domai- ne.

Des enseignants compétents.

Le nécessaire recrutement du plus grand nombre de maîtres possible ne doit pas se faire au détriment de leur compétence, L'enseignant catholique des écoles publiques doit affronter sa mission avec une préparation culturelle, morale et religieuse appronfondie, ce qui veut dire: compétence dans les ma- tières qu'il devra enseigner et haute conscience professionnelle, solide con- naissance de sa religion et conduite en tous points conforme à ses convictions, désintéressement, esprit d'adaptation, de compréhension et d'amour. Alors il fera honneur à sa profession (formera de bons citoyens et rendra service à l'Eglise.

Ecoles Normales.—

La nécessité d'accroître le nombre des maîtres intéresse directement le problème de leur fomation profession- nelle, c’est-à-dire des écoles normales. Or, celles-ci, dans les pays en voie de développement, ne sont ni assez nom- breuses ni dotées, du moins pas toutes, d'un matériel et d’un corps professoral à la hauteur.

La tâche de former des maîtres c- tant des plus importantes pour l'orien- tation du futur corps enseignant, les gouvernants de nombreux pays, cons- cients de cela, se réservent de plus en plus l'exclusivité de la formation des éducateurs de demain. Voilà pourquoi, l'Eglise peut encore assurer cette formation, elle doit perfectionner sans cesse ses propres écoles normales, tout comme elle s'efforce d'élever le niveau de ses écoles de catéchistes.

Urgence de l'aide extérieure.—

Les écoles privées et publiques des pays de mission exigent de jour en jour un personnel plus nombreux. Aus- si, les pays d’antique et florissante tra- dition chrétienne se doivent-ils, de par leur vocation missionnaire, d'envoyer à ces pays des enseignants. Les société de missionnaires laïques et les Orga- nisations Internationales Catholiques ont une responsabilité directe dans la

DIALOGUE

Dimanche dernier, le canal 3 (CFRN-TV) commençait une série de six programmes dominicaux intitulés dialogue. D'ici le 27 juin, ce program- me sera en onde à midi, le dimanche. C'est une initiative du Centre d’Infor- mation Catholique d’Edmonton.

Le premier programme parlait des mariages mixtes.

Dimanche prochain, un ministre de l'Eglise unie du Canada et un prêtre catholique parleront de l'unité chré- tienne, de ses chances d'avancement.

Le 6 juin, on y parlera de la famille d'aujourd'hui qui doit s’ajuster sur tant de fronts à la fois.

Le 13 juin, on abordera la question très délicate de la liberté religieuse.

Le 20 juin, on étudiera la place que le chrétien doit occuper dans la po- litique: regarder de loin la chose politi- que ou y mettre la main?

Le 27 juin, dernier programme, on traitera de la pauvreté et de la surpo- pulation;s comme individus, ces ques- tions de l'heure nous concernent-elles?

solution de ce problème. Plusieurs de ces Organisations, qui ont voix consul- tative auprès d'organismes internatio- naux comme l'UNESCO, doivent donc travailler pour qu'augmente le nombre des enseignants catholiques dans les écoles publiques des pays du Tiers- Monde. Parmi celles qui sont le plus indiquées pour cette tâche, citons: l'U- nion Mondiale des Maitres Catholiques (UMEC) qui, avec ses 74 associations dans 57 pays, a pour but de former des enseignants; les “Equipes Enseignantes Africaines et Malgaches”, qui tendent à rendre effective la présence de l'Egli- se, au sein de l’enseignement public; “Pax Romana” avec ses deux branches: celle des étudiants (MIEC) et celle des intellectuels (MIIC).

L'Afrique, l'Asie et l'Amérique la- tine attendent une prompte réponse. Voilà une année, on calculait qu'il fau- drait en 1965 pour les Universités a- fricaines 3,000 maîtres étrangers et, en de nombreux pays de ce continent, le même problème existe pour les écoles secondaires. Le Congrès d’Ad- dis Abéba, cité au début de cet article, a demandé l’aide de professeurs non-a- fricains et les Etats présents ont trans- mis cette requête à J'UNESCO. Com- bien de catholiques ont-ils déjà répon- du ou répondront à cet appel? Encore une fois, c’est aux Organisations In- ternationales Catholiques en relation avec l'UNESCO de faire en sorte que le contingent de professeurs catholi- ques soit nombreux et qualifié.

La ligne de combat du communisme athée, affirmait récemment le Cardi- nal Siri, archevêque de Gênes, ne pas- se point par les usines mais par les uni- versités et, pouvons-nous ajouter égale- ment, par bien des écoles secondaires et même primaires. Aussi, dans les chaires d'enseignement public des pays de mission, les catholiques, livrent-ils une importante bataille. C’est pourquoi l'intention missionnaire du mois de juin prochain est des plus opportunes. L'action à mener, pour qu'il y ait tou- jours plus de bons maîtres dans les é- coles publiques des pays de mission, ne saurait en effet se passer des prières et des sacrifices de toute l'Eglise.

MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS DU CANADA

SOUMISSIONS

DES SOUMISSIONS CACHETEES, adressées au Secrétaire, Ministère des Travaux publics du Canada, pièce b 326, édifice Sir Charles Tupper, pro- menade Riverside, Ottawa 8, et portant la mention “SOUMISSION POUR CONTRAT No 17/65/ALTA-BC-NA- CONCASSAGE ET MISE EN DEPOT DE GRAVIER EN TAS, PARCS NA- TIONAUX DE BANFF ET DE GLA- CIER”, seront reçues jusqu’à 8 heures de l'après-midi (H.A.E.), le MARDL 15 JUIN 1965.

On peut se procurer les documents de soumission sur dépôt de $50.00 sous forme d'un chèque bancaire VISE éta- bli au nom du RECEVEUR GENERAL DU CANADA, par l'entremise de:

Bureau de la Direction du génie

(aménasement), pièce 700, édifice

Begg, Vancouver: M. R.H. Smillie,

ingénieur régional intérimaire (a-

ménagement), 10225-100e avenue,

Edmonton; Ministère des Travaux

publics, 414, édifice Public, Calgary;

et on peut les consulter aux bureaux de la Direction du génie (aménage- ment), pièce D-514, édifice Sir

Charles Tupper, promenade River-

side, Ottawa; l'ingénieur régional in-

térimaire (aménagement), édifice

Fédéral, Banff, et “The Heavy Cons-

truction Association of British Co-

lumbia”, 1122, rue Burrard, Van-

couver 1, B.C.

Le dépôt sera remis dès que les do- cuments seront renvoyés en bon état dans le mois qui suivra le jour du dé- cachetage des soumissions,

On ne tiendra compte que des sou-

missions qui seront présentées sur les formules fournies par le Ministère et

qui seront accompagnées du dépôt spé- cifié dans les documents de soumission. On n'acceptera pas nécessairement ni la plus basse ni aucune des soumis-

sions, Robert Fortier, Secrétaire.

MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS DU CANADA

SOUMISSIONS

DES SOUMISSIONS CACHETEES, adressées au Secrétaire, Ministère des Travaux publics du Canada, pièce b 326, édifice Sir Charles Tupper, pro- menade Riverside, Ottawa 8, et portant la mention “SOUMISSION POUR PRISON DE SECURITE MOYENNE, WHITEHORSE (T.-Y.}”, seront reçues jusqu’à 3 heures de l'après-midi (H.A. E.), le MERCREDI, 16 JUIN 1965.

On peut se procurer les documents de soumission sur dépôt de $200.00 sous forme d’un chèque bancaire VISE établi au nom du RECEVEUR GENE- RAL DU CANADA, par l'entremise

e: Directeur régional, case postale 488,

Si vous allez à Montréal

Si vous vous proposez d'aller à Montréal à l'été . .. si vous vous pro- posez de voir un peu ce que Montréal offre durant l'été à ses innombrables visiteurs, nous vous recommandons d'é- crire à

Office Municipal du Tourisme,

Suite 523, Immeuble Dominion

Square,

Montréal,

On vous expédiera gratuitement un dépliant qui donne toutes les indica- tions désirables: endroits à visiter, ce que le théâtre et la musique présente- ront avec lieux et dates, les promena- des touristiques, etc.

Page 7

10225-100e avenue, Edmonton,

(AÏb.); l'architecte régional, 1110

ouest, rue Georgia, Vancouver 5

(C.-B.); et chef exécutif, Ministère

des Travaux publics, Whitchorse

T.-Y.); et on peut les consulter à

pièce C-705, édifice Sir Charles Tup-

per, promenade Riverside, Ottawa; aux bureaux de poste à Prince Ru- pert et au bureau du Ministère des

Travaux publics à Fort Nelson

(C.-B.), ainsi qu'aux bureaux des

“Builders’ Exchanges à Edmonton et

Vancouver, aussi à “Industrial Cons-

truction Centre Ltd.” à Vancouver.

Le dépôt sera remis dès que les do- cuments seront renvoyés en bon état dans le mois qui suivra le jour du dé- cachetage des soumissions.

On ne tiendra compte que des sou- missions qui seront présentées sur les formules fournies par le Ministère et qui seront accompagnées du dépôt spé- cifié dans les documents de soumission.

On n'acceptera: pas nécessairement ni la plus basse ni aucune des soumis- sions.

Robert Fortier, Secrétaire,

MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS DU CANADA SOUMISSIONS

DES SOUMISSIONS CACHETEES, adressées au Secrétaire, Ministère des Travaux publics du Canada, pièce b 326, édifice Sir Charles Tupper, pro- menade Riverside, Ottawa 8, et portant la mention “SOUMISSION POUR LA FOURNITURE DE CHARBON, HUILE COMBUSTIBLE ET GAS PROPANE POUR TOUS LES EDIFI- CES FEDERAUX, PROVINCES DE L'OUEST, 1965-66”, seront reçues jus- qu'à 3 heures de l'après-midi (H.A.E.), le MARDEL 15 JUIN 1965.

On peut se procurer les documents de soumission par l'entremise de:

Chef des achats et approvisionne-

ments, pièce C-459, édifice Sir Char-

les Tupper, promenade Riverside,

Ottawa, Ont. gérant de bureau, 269,

rue Main, Winnipeg, Man.; gérant

de bureau, case postale 1208, édifi- ce London, Saskatoon, Sask.; gérant de bureau, 1110 ouest, rue Georgia,

Vancouver, C.-B.; Directeur régional,

case postale 488, 10225-100e avenue,

Edmonton, Aïb.

On ne tiendra compte que des sou- missions qui seront présentées sur les formules fournies par le Ministère et faites en conformité des conditions qui ysont stipulées.

On peut exiger que l’adjudicataire fournisse, avant l’adjudication du con- trat, un dépôt de cautionnement dont le montant et la forme seront accepta- ble pour le Ministère.

On n'acceptera pas nécessairement ni la plus basse ni aucune des soumis- sions.

Robert Fortier, Secrétaire.

QT nn -@ MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS DU CANADA

SOUMISSIONS

DES SOUMISSIONS CACHETEES, adressées au Secrétaire, Ministère des Travaux publics du Canada, pièce b 326, édifice Sir Charles Tupper, pro- menade Riverside, Ottawa 8, et portant la mention “SOUMISSION POUR PEINTURE, EXTERIEURE ET IN- TERIEURE, HABITATIONS FEDE- RALES, INUVIK, T.-N.-O.”, seront reçues jusqu’à 3 heures de l’après-midi (H.A.E.), le MERCREDI, 9 JUIN 1965.

On peut se procurer les documents de soumission par l'entremise de:

Gérant de bureau, Gestion des Im-

meubles, 10225-100e rue, Edmonton,

Alb.: et on peut les consulter aux

bureaux de poste à Inuvik, Yellow-

Bue Hay River et Fort Smith, T.-

On ne tiendra compte que des sou- missions qui seront présentées sur les formules fournies par le Ministère et qui seront accompagnées du dépôt spé- cifié dans les documents de soumission.

On n'acceptera pas nécessairement ni Ja plus basse ni aucune des soumis- sions.

Robert Fortier, Secrétaire.

Bien outillé

grâce à

un prêt bancaire

La plupart des gens ont maintenant l’habi- tude de s’adresser à leur banque pour finan- cer l’achat d’une voiture ou de n'importe quel appareil ou instrument à l’usage de la famille. Vous avez probablement constaté, vous aussi, qu’il est pratique d’emprunter sont vos économies, à votre banque. C'est souvent plus simple parce que vous y êtes déjà connu comme déposant. Cela pour- tait aussi vous épargner de l'argent parce que les prêts bancaires sont peu coûteux. Qu'il s'agisse d'emprunts, d'épargne ou de tout autre service bancaire dont vous puis- siez avoir besoin, vous n’avez qu’à passer à votre banque. C’est le seul endroit il vous est possible de faire foutes vos opérations de banque sous le même toit.

LES BANQUES À CHARTE DESSERVANT VOTRE VOISINAGE Leurs 5,650 succursales mettent à la portée

de tout le monde, dans tout le Canada, tous Les services bancaires.

Page 8:

Au fil des heures et des jours

mercredi, 19 mai

le Shah d'Iran en visite officielle à Ottawa pour 8 jours Ottawa propose une nouvelle mesure contre la pauvreté: aider les travail- leurs qui doivent déménager pour se trouver de l'emploi au loin Hawrelak en appelle de la décision de la cour qui l’a déposé en mars

à Georgetown, Ont., les parents canadiens-français obtiennent un jardin d’enfants après quelques jours de grève écolière Pearson aura-t-il à nommer 86 sénateurs? le Pacifique Canadien a perdu 24 millions avec son service des voyageurs, surtout sur la ligne trans- continentale à S. Domingue, on accepte un cessez-le-feu de 12 heures la Commission B & B se fait dire qu’une seule langue de- vrait être obligatoire en dehors du Québec

jeudi, 20 mai

un aérobus pakistanais s'écrase et fait 121 morts: en nombre de

pertes de vie, c’est le 8e plus gros accident Johnson nommerait une ambassadrice noire au Luxembourg, ce qui fera 4 Noirs améri-

cains à occuper pareil poste les Américains parachutent des bro-

chures au Vietnam-Nord les invitant à la paix, simon ils souffriront davantage les Anglicans demandent des écoles françaises -pour les franco-manitobains, à la Commission B & B le cyclone du 11 mai a fait 12,033 morts au Pakistan les 4 fugitifs du pénitencier de Prince-Albert sont repris après 4 jours, à 10 milles de leur port d'attache vendredi, 21 mai

le Canada vend 50 millions de boisseaux de blé à la Chine rouge émoi au coeur d'Edmonton: panne d'électricité à S. Domingue, on consent à cessez-le-fen pour 24 heures Trygvie Lie, ler secré- taire général de l'ONU, demande qu’on refonde la Chartre des Na- tions-Unies les débardeurs de Terreneuve terminent une grève de 13 mois après 2 ans de pourparlers, St-Albert aura un hôpital de 50 lits en 1966 les E.-U. retireront leurs troupes de S. Domingue au fur et à mesure que celles des nations sud-américaines y arrive- rout la Colombie et la Bolivie sont en état de siège aux Na- tions-Unies, le conseil de sécurité rejette la proposition russe qui voulait: condamner l'intervention américaine à S. Domingue avec la redistribution des sièges fédéraux, Québec en perd un et l'Alberta en gagne deux (19 députés fédéraux à l’avenir)

samedi, 22 mai Ü Thant ne vient ni à Ottawa ni à Kingston: le conseil de sécurité le retient aux Nations-Unies il affirme que les NU ont été trop ignorées ces derniers temps, qu'il appartient à l'ONU d’abord, de travailler à la paix internationale le Père Pedro Arrupe. devient général des Jésuites, le 27e successeur de Saint-[gnace deux sé- paratistes condamnés à mort pour le meurtre d’un armurier anglo- phone en août dernier une guérison reconnue miraculeuse à Lourdes, la 65e depuis plus de cent ans les trois fugitifs du péni- tencier de Prince-Albert héritent de trois ans de plus pour fugue nocturne

dimanche, 23 mai au cours du grand ralliement du RIN (séparatiste), on prédit qu’à la deuxième élection générale au Québec, les séparatistes seront au pouvoir on ouvre à nouveau le procès de Jack Ruby, assassin du présumé assassin du président Kennedy, Liee Oswald en France, découverte d’un réseau d’espionnage, arrêt de deux inspecteurs de l’escouade contre l’espionnage le gouvernement belge est ren- versé aux élections De Gaulle aurait échappé à un attentat récem- ment Cyrus Eaton dit que la Chine et la Russie peuvent fort bien et très bientôt aller mettre de l’ordre au Vietnam la gendarmerie royale (RCMP) marque son 92e ; lundi, 24 mai

l’armée de l'OEA à $. Domingue est dirigée par un brésilien, assisté d'un américain quelques explosions de dynamite à Montréal: du séparatisme? Spaak, ministre des affaires extérieures de Belgi- que, est inquiet de l’avenir de son pays, par suite des élections d’hier Bennett et 5 de ses ministres entreprennent une visite de 11 jours à Tokyo à 2 contre 1, les lords anglais veulent que l’homosexualité ne soit plus défendue par la loi manifestations bruyantes à Mont- réal par les séparatistes fin de semaine: 85 morts accidentelles dont 59 sur les routes avec le tapage séparatiste: 154 furent arrêtés et gardés par la police, 59 furent arrêtés et relâchés les séparatistes de Montréal vont entreprendre une campagne contre les restaurants et places publiques on ne sert Les clients qu’en anglais la Mrance veut acheter notre uranium pour l'énergie électrique, pas pour les armes nucléaires

mardi, 25 mai

Diefenbaker demande un débat immédiat sur les affaires interna- tionales un groupe d'adolescents attaque des pompiers au travail à Toronto l’ordre semble restauré en Bolivie on fut sur le bord d’une guerre civile Washington retire ses troupes de S. Domin- gue au fur et à mesure que celles de lOEA y arrivent coups de feu entre l'Inde et le Pakistan la Chine rouge et la Russie signent une entente culturelle Manning annonce qu’une industrie de pulpe s’érigera près de Whitecourt au coût de plusieurs millions à date, le Vietnam a coûté 385 vies et 2,176 blessés aux Etats-Unis Fulton entreprend une série de conférences dans l'Est, et surtout au

Québec, afin de redonner vigueur au parti conservateur L 3

Nouvelle minorité Ld à protéger?

Londres —— Punir les homosexuels, c'est exercer une persécution contre une minorité. C’est adopter une attitu- de comparable à celle qui a prévalu dans certains pays à l'encontre des Noirs ou des Juifs, a déclaré en sub- stance lord Arran, ouvrant le débat de la Chambre des lords, sur le rapport de la Commission Wofenden sur lho- mosexualité.

+

Subventions aux écoles séparées

Winnipeg. Dans un autre mémoire présenté à la commission, le Newman Alumni du Manitoba, un organisme ca- tholique, a réclamé des subventions gouvernementales en faveur des écoles confessionnelles du Manitoba et de la Colombie-Britannique. Le groupe a re- présenté que le fait de limiter l'appui financier gouvernemental aux institu- tions scolaires non-confessionnelles cons” titue une discrimination à l'endroit des contribuables qui veulent que leurs en- fants reçoivent un enseignement religi- eux.

Il invite le gouvernement fédéral à engager le dialogue avec les gouverne- ments du Manitoba et de la Colombie- Britannique sur.la question du système des écoles séparées.

Lord Arran à rappelé que, dans son rapport, la Commission recommande une réforme de la loi actuelle qui con- sidère les pratiques homosexuelles en privé comme un délit. Il a précisé en . outre que cette loi n’envisage d’ailleurs que les cas d’homosexualité masculine.

En Grande-Bretagne a poursuivi lord Arran, il existe certainement près d’un million d’homosexuels incurables, qui, du fait de cette loi, sont la proie toute trouvée des maïîtres-chanteurs,

L’archevêque de Cantorbery, le Dr Ramsay, a félicité lord Arran pour a-.

voir suscité le débat sur cette question. Il s'est déclaré prêt à appuyer la ré- forme de la loi actuellement en vi- gueur.

LA SURVIVANCE

PE RAI Ë RS

Drôle de paix vraiment. Pour célébrer ‘la libération du peuple allemand de l'esclavage fasciste et les années de paix qui suivent’, les chars d'assaut russes para- dent devant le Marx Engels Square de Berlin-Est. Au- tant de symboles douteux de la paix : des chars d'assaut dans un pays communiste, sur une place dédiée à un grand précurseur du communisme, dans un pays mal- heureusement divisé, dans une ville divisée également.

Un instrument de progrès pour nos fermiers

Le département de l’agriculture de l'Alberta vient de publier une brochure en français la première, croyons-nous brochure qui analyse le travail très sérieux et efficace que la société CARDA a fait à la Rivière-la-Paix depuis sept ans. ! |

Cette brochure est de nature à aider grandement la profession agricole, nos fermiers. Si cette classe de la société veut survivre, elle doit emboîter le pas et se servir des méthodes et techniques moder- nes. Le travail à la bonne franquette pouvait suffire il y a 50 ans, il n’a jamais aidé au progrès, et cette période de l’à-peu-près est défi- nitivement révolue.

Nous remercions M. Louis-J. Laberge, secrétaire-gérant de CARDA de la Rivière-la-Paix, de nous avoir fait parvenir cette bro- chure qui doit être dans les mains de tous nos fermiers c’est pour eux qu’elle est publiée. Qu’on la demande à son agronome. Son titre: Analyse des entreprises agricoles du Club de gestion de ferme de CARDA de la Rivière-la-Paix Ltée.

Voici la préface de cette étude, signée par le directeur de la branche d'économie rurale du département de l’agriculture de l’Al- berta, M. Purnell.

Préface

capables de comparer leurs propres o-

+ L] L La Commission Laurendeau-Dunton Li au Manitoba Winnipeg. L'université du Mani- L'unité nationale, selon eux, ne sera

toba, située au coeur de la région du Canada se trouve la plus grande va- riété de groupes ethniques, a affirmé devant la commission d'enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme qu’elle juge légitimes les droits de l'anglais et du français comme langues historique- ment dominantes et officiellement re- connues.

Le Sénat de l’Université souligne en effet que si 26 pour cent de la po- pulation canadienne est d’origine autre que française ou anglaise, ce 26 pour cent recouvre une grande diversité de groupes ethniques dont le plus impor- tant, celui des Canadiens d’origine al- lemande, ne représente que 5.8 pour cent de la population du pays.

Néanmoins, le mémoire insiste sur l'importance d'intégrer les tierces cul- tures au système d'éducation du pays. Il propose par exemple que les Jan- gues autres que l'anglais ou le fran- çais puissent faire partie du. program- me d’études une population loca- le le réclame, mais sans qu'on accor- de de privilèges particuliers à l’une ou l’autre de ces langues.

Le Sénat universitaire a d’autre part émis des suggestions concrètes en vue de protéger la culture française au Ma- nitoba, Il recommande notamment que le français soit langue d’enseignement dans les écoles publiques ou séparées partout la population scolaire fran- cophone le justifie; que l’on accorde des bourses ou des suppléments de salaires aux instituteurs bilingues et qu’on fas- se des échanges d'étudiants et d’ensei- gnants avec le Québec.

Ces derniers échanges devraient, se- lon luniversité, bénéficier d’une assis- tance financière du gouvernement fé- déral.

Un professeur de la même université M. W.L. Morton, historien de renom, a proposé pour sa part dans un mémoi- re soumis à titre individuel, la création d'un ministère fédéral de la culture chargé de protéger les diverses cultures du Canada, d’un district fédéral bilin- gue à Ottawa et Hull, et d’un conseil consultatif des cultures nationales.

M. Morton estime que le droit aux écoles de langues française ou anglaise de même qu'aux écoles confessionnelles devrait être garanti dans une déclara- tion canadienne des droits de l'homme élargie et inscrite dans Ja constitution. Il a rejeté le ‘principe d’une dualité po- litique au Canada, tout en préconisant la dualité culturelle.

La Société royale du Commonwealth, succurcale du Manitoba, la Fédération canadienne de la presse ethnique et le Club de la presse du Canada ont formulé des recommandations sembla- bles dans leurs mémoires.

Ces différents organismes ont ajouté que les systèmes scolaires provinciaux et la capitale fédérale devraient reflé- ter le fait que l'anglais et le français sont les deux langues officielles du Canada.

Si les gouvernements fédéral et pro- vinciaux ne peuvent faire l'accord au- tour d’amendements importants à la constitution, la question devrait être soumise, à l'électorat lors d’un scrutin fédéral ou lors d’un référendum, ont-il ajouté. |

Les directeurs du Club canadien is- landais ont exprimé l'avis que si les Canadiens français se sentent frustrés, cette situation est attribuable aux pro- blèmes économiques du Québec.

Mme N. Turgeon

_ PARK MEMORIAL

“La Chapelle sur le Boulevard” 9709 - 111ème avenue, Edmonton |

Les entrepreneurs en funérailles “Park Memorial Ltd.” ont à leur emploi deux personnes de langue française qui se feront un devoir de vous servir en français si vous le désirez. Park Memorial Ltd. peuvent s'occuper de funérailles n'importe en Alberta. Ils ont des succursales à Végreville, Mayerthorpe, Lamont, Smoky Lake, Vilna, Myrnam et ‘Wildwood.

Luc LaFrance

LTD.

Tél.: GA 2-2381 GA 41633

restaurée que lorsqu'on aura corrigé le malaise économique actuel.

M. Roland Couture, gérant du pos- te CKSB, de St-Boniface, près de Win- nipeg, a fait une revue de l’histoire de la station radiophonique de langue française, qui compte 20 années d’exis- tence, et a demandé que les réseaux français de télévision et de radio de Radio-Canada soient étendus à tout ouest du pays.

Il a dit que la radiodiffusion en langue française a été d’un grand secours pour les Canadiens français du Manitoba dans leur lutte pour con- server leur culture.

+ °

en chaise roulante, pas en parachute

London Le parachutiste Charles Shea Simmonds avait l'intention d'arri- ver à la cérémonie de son mariage par la voie des airs, en sautant en pa- rachute jusque dans la cour de l’église.

Plutôt, c’est dans une chaise rou- lante qu’il s’avancera dans la grande allée, le mois prochain lors de son mariage à Sarah Hamilton. Simmonds s’est fracturé les deux chevilles, jeudi, alors qu’il participait à des épreuves de sauts en parachute de l’armée.

Les agriculteurs sont des hommes d’af- faire! S'ils n’ont pas été conscients de ce fait dans le passé, l’agriculture mo- derne met l’emphase fortement pour que les agriculteurs le deviennent. L'augmentation du coût de production, la forte compétition, d’où résulte une marge de profit de plus en plus min- ce, rendent d’une façon impérieuse Ja nécessité pour lagriculteur d’amélio- rer la gestion de son unité agricole et ses opérations d’affaires.

La pression économique, en Alberta, a donné comme résultat une coopé- ration effective des efforts entre nos fermiers progressifs et le département provincial de lagriculture. Pour plu- sieurs années consécutives, ce dernier a appliqué un programme d’information et d'éducation aux agriculteurs sur les principes d’une bonne gestion des af- faires de la ferme. De ces efforts et de l'intérêt manifesté récemment par les agriculteurs en a résulté l'analyse de ferme par des cercles de gestion de ferme formés à travers la province.

Les agriculteurs, participant à ces associations reçoivent un rapport indi- viduel leur indiquant soigneusement chaque phase des opérations de leur ferme. Dans cette analyse, l'agriculteur est capable de localiser les points fai- bles et les points forts dans la gestion de son affaire et par là, forger les mail- lons de la chaîne qui le conduira à aug- menter le profit de son entreprise agri- cole. Bien que les rapports individuels aux agriculteurs sont tenus strictement confidentiels, les informations obtenues sont incorporées, résumées et analysées dans ce même rapport. Donc, les opé- rateurs de plusieurs variétés de ferme, tant qu’au genre et à la dimension, sont

On ne s'étonnera pas que la Pontiac ait de nouveau tant de succès cette année.

H suffit de la regarder!

Se

UNE VALEUR GENERAL MOTORS

Et voyez

ce que vous offre le concessionnaire | Pontiac

Ne manauez pas les émissions télévisées ‘Rue de l’Anse” et “Cinéma de Paris”

P. MERCIER AND

VENDEUR PONTIAC AUTORISE A LEGAL

SONS (LEGAL) LTD. LEGAL, ALTA.

La vente de célébration d’ ainsi que le concessionnai remercier les automobilist:

pérations avec les opérations d’autres fermes similaires de la même région. Ce système à teinte locale est très efficient pour aider les agriculteurs à décou- vrir les ajustements nécessaires pour augmenter leur profit.

Bien que ces cercles d'analyse de ferme ont commencé depuis 7 ans seu- lement, plusieurs centaines de fermes groupées en cercles y participent déjà. Pour des raisons d'efficacité et d’éco- nomie, ces associations ne peuvent é- tre formées à moins que 25 fermiers d'un même district manifestent le dé- sir d'y participer sous la conduite d’un agronome dans un effort de coopéra- tion avec le service de la branche d’é- conomie rurale du département de l'agriculture de l'Alberta.

Le rapport qui suit est le résultat fi- nal de l'analyse du Club de Gestion de ferme de CARDA de Rivière-la-Paix, Limitée, Pour être fructueuses, les in- formations contenues dans ce rapport devraient être soigneusement étudiées par l’agriculteur et utilisées en fonction des résultats obtenus dans les années précédentes et de sa propre expérience avant de faire des ajustements majeurs à son entreprise.

Nous apprécions votre coopération et nous vous encourageons à continuer à aller de l'avant en vue d’accumuler de nouvelles connaissances économi- ques pour l'amélioration des affaires de votre ferme et la satisfaction des avantages que vous en retirerez.

Ce rapport d'analyse a été préparé par M. AR. Jones de la branche d’é6- conomie rurale en collaboration avec votre agronome, M. G. Bergeron.

GR. Pumell, directeur, Branche d'économie rurale

Malgré les protestations venant de professeurs et d’étudiants, l’Universtié de Toronto décerne. ra un titre honorifique à M. Ad- lai Stevenson, ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'ONU, On s’opposait à cet honneur qui pourrait signifier qu’on approu. ve la position des Etats-Unis a

Vietnam. . + +

Danse carrée LA LA et ye-ye

Saviez-vous que . . . grâce à lac. tive collaboration du Service de l'E. ducation des adultes du Ministère de l'Education de la province de Québec que des cours vous sont offerts l'été prochain pour vous permettre d'être compétents à organiser ou à dirige tout genre de soirées de danses?

Tous les genres de danses, de yé-yé à la danse carrée feront parti du pro- gramme. De 18 à 65 ans vous êtes in. vités à y participer.

Vous avez le choix de trois périodes de cours soit du ler au 7 juillet, du 10 au 16 juillet et du 31 au 6 août.

Un cours semblable vous étonne, vous intrigue, alors n’hésitez pas, com- muniquez avec nous, nous vous ferons parvenir tous les renseignements né- cessaires:

.… FEDERATION DES LOISIRS

DANSE DU QUEBEC,

2765 rue Desjardins,

Montréal 4, P. Qué.

FERD NADON BIJOUTIER REPARATION DE MONTRES ET BIJOUX en face de la “Bay”

10115 - 102ème rue Edmonton

Il suffit de jeter un coup d'oeil à la Pontiac, à ses lignes d'une beauté parfaite, pour comprendre pourquoi elle remporte un tel succès auprès des automobilistes canadiens. Mais l'aspect magnifique de la Pontiac n’est qu’un des éléments de son succès, car elle offre bien davantage qu’une silhouette séduisante, Elle offre par exemple le luxueux confort de magnifiques tissus de garnitures et d'équipements. intérieurs raffinés, de grande élégance. Ses fulgurantes performances vont de pair avec une sûreté de fonction-

nement exceptionnelle. Elie est dotée

de perfectionnements techniques d’avant-garde, et elle

comprend aussi d’autres innovations remarquables:

entre autres, le robuste châssis-cadre et les glaces latérales incurvées. Sa tenue de route est améliorée de façon

sensationnelle grâce à la voie élargie et à la suspension entièrement à ressorts à boudin. Et puis, toute une série è d’autres éléments et accessoires de qualité expliquent

facilement pourquoi la Pontiac est tellement appréciée

du point de vue pratique. Mais pour savoir pourquoi la

Pontiac exerce tant d’attrait . . . il suffit de la regarder !

une réussite bat son plein! C'est re Pontiac de votre localité veut,

listes de l'enthousiasme qu'ils mani- festent envers ses modèles Pontiac 1965. Il est prêt à vous offrir des conditions magnifiques dont vous parlerez à tous vos amis. Le choix de modèles Pontiac ct de couleurs de Carrosserie est particulièrement étendu! Pontiac présente. au total 40 modèles séduisants: hardtops, sedans, dé. capotables et station-wagons, ; rapidement. Les prix offerts pour les voitures reprises sont imbattables! Afin deconserver un belassortiment devoi tures d'occasion, le concessionnaire mum pour la reprise de votre

e cette célébration d’une réussite, Ce qui veut dire que votre voiture actuelle vaut en ce moment plus qu’elle ne vaudra jamais à la reprise!

pour la plupart livrables

Pontiac offre le prix maxi- voiture, pendant la durée

dont l'heure et le

. .

$ Coupé sport Parisienne

Rendez-vous aujourd'hui même

à la vente de célébration d'une réussite!

La Pontiac

En vremt nœe va

Canal fiaurent au Programme local.